vendredi 10 juillet 2015

Petite pause

Petite pause dans cette navigation dans le Parc des Ecrins pour une après-midi consacrée à une "déambulation" dans ce qui reste de l'Abbaye de Lézat.
Puissante elle l'était, dépendante de celle de Moissac mais en lutte réussie pour son autonomie.
 L'érudition et l'enthousiasme du jeune "conservateur" de ces lieux  nous a conquis .... il le fallait car de 927 à la Révolution, il ne reste que des bribes éparpillées sur un vaste terrain représentatif des  étendues qu'elle occupait au centre d'un village qui s'est conforté peu à peu sous sa protection.
 J'aurais pu donner à cet article le titre de "grandeur et décadence".



La vallée de la Lèze finissait ses moissons, parcours riche des couleurs dorées  des blés mûrs et de ses chaumes fraîchement coupés.
En attendant les autres membres de notre Association des Amis des Archives de l'Ariège, petit tour de village:









La Maison Sage de Laroque n'aurait pas détesté  cet art de la récup...
 (j'ose espérer que ces disques étaient rayés).

 J'ai bien aimé les portes faites  en clés.







Au fond ces disques qui eurent leur heure de gloire donnaient bien le ton de ce que j'allais voir...

 Cette fenêtre est ce qu'il y a de mieux au titre des vestiges de l'abbaye, tout le reste  ne sont que merveilles retaillées et pieusement récupérées par un habitant qui en fait don à la Mairie qui a de grands projets de valorisation..


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6243599k/f9.image

De l'ancienne sacristie on passe sous un des rares marbres en  état ou presque....  surmontant l'accès à un étoit et long couloir pour rejoindre l'ancien palais abbatial.
peu à peu la Mairie rachète tout ce qui a fait partie de l'abbaye.

( ce fut un très long retour en arrière, pour moi, sans trop d'émotion, heureusement !!!
j'étais venue danser à une soirée il y a très très longtemps chez les anciens propriètaires ou locataires de cette maison, je n'ai pas eu  le courage d'évoquer ces souvenirs à haute voix)

  Tout ce que nous avons eu... la chance de voir est fermé pour l'instant, dont la grange en terre battue qui a intégré une ancienne chapelle..

J'aime bien d'habitude vous adresser un reportage  équilibré mais pour celui-ci c'est très "éclectique"...


 C'est à la fin du XIX ème que la Mairie de l'époque a détruit les restes encore existants du cloître pour créer la cour de l'école sise en ses murs.
C'est probablement pour cette raison que le grand bâtiment des moines a été préservé.

Notre guide a suggéré que le savoir s'était en quelque sorte transmis ou tout au moins a perduré, du scriptorium du Moyen Age à nos jours, et déjà l'école du début du XXème fait figure de musée; avec des valeurs que nous avons connues et respectées.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1989_num_67_4_5734_t1_0818_0000_3
















galoches cloutées, plumiers, toupies et plumes "sergent major", vieil appareil de radio sur lequel ils ont peut-être écouté "l'appel du 18 juin"  et autres instruments, déjà une époque révolue !!!!! alors le Moyen-Age !!!!



















1 commentaire:

  1. Si j'ai bien compris rien ne se perd ,rien ne se crée ,tout se transforme ...à Lézat .

    Je crois que ce poste de radio est d'un modèle postérieur au 18 juin .En 40 on écoutait aussi encore les postes à galène ,mais le 18 juin les préoccupations étaient telles qu'on n'a pas pas beaucoup écouté la radio de Londres.Le gouvernement sans de Gaulle était à Bordeaux ,moi aussi ,et juste avant l'armistice on a eu droit à un bombardement .Je n'ai pas oublié!

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