mardi 31 mars 2015

Les interdits

Avant les réjouissances de cette fin de semaine, il faut aborder les traditions Pyrénéennes et ses interdits... aux conséquences gravissimes s'ils n'étaient pas respectés.
Cependant les fleurs ont toujours la permission de se mouiller ... et elles ne s'en privent pas..!

Samesi prochain au soir ou Dimanche matin  Cuareme es acabath.
(Le Carême est fini), mais d'ici là, pas de relachement!
Tout au contraire le Jeudi et le Vendredi saints sont un paroxysme de l'abstinence, de l'interdit du travail et celui de la consommation de viande et de gras, mais qui se traduit aussi par l'interdiction formelle de toucher à l'eau , donc pas de lessive ni même à la machine à laver..
Si la mémoire populaire recrée les mythes, il arrive aussi qu'elle les conserve en une symbolisatin telle que la lecture en devient problématique.
Lévi-Strauss montre dans son Anthropologie structurale II comment la formulation des mythes s'altère et se transforme sans que pour autant le mythe disparaisse.

   "Le témoignage de Rose (née en 1926) est significatif de cette évolution.
Aprés avoir formulé l'interdit d'une façon conforme à l'expression habituelle lorsqu'elle transmet l'information."On disait qu'on enterrait quelqu'un dans la maison, eh, si on faisait la lessive le Vendredi Saint". Rose, lorsqu'elle  évoque son expérience personnelle, change de formulation.
Elle qui a le rire facile, a pour une fois le visage grave et baisse la voix.
"Moi, je fais pas tourner la machine le Vendredi Saint, eh"
Rose ne touche ni le linge ni l'eau...............................................................
Cette interdiction est présente dans tout le domaine rural français.
 II en est de même pour les hommes qui ne doivent pas "joindre".

Que non calo cap shunir

Dans la Haute Pique, le Larboust et la vallée d'Oueil, les punitions qui frappaient ceux qui avaient transgressé l'interdit du travail étaient plus proches de la rétorsion farceuse que du châtiment, car elles ne devaient rien aux Dieux:
"Ceux qui allaient  travailler dans les champs ou par là, les jeunes allaient les ramasser, les attacher, pour se faire payer un coup à boire, après!"
Jeanne Peyré née en 1910 "Mon mari, ça, il le faisait jamais, eh!.
 A Gouaux-de Larboust, "Celui qui travaillait, il était puni. La nuit, on allait leur voler la charrue et lui pendre plus loin."
 La charrue en bois qu'on pouvait soulever; et en avant (François Jourteau né en 1918)
http://www.francois-sigaut.com/phocadownload/Ouvrages/ouvrage-direction/2007-ouvrages-Nous_labourons-integral.pdf

http://lyc-sevres.ac-versailles.fr/p_cvfontaineLeviStrauss.txt.int.pdf

vendredi 27 mars 2015

Les mal-levés

Eths mau-lievats

On pourrait en effet s'y tromper et s'imaginer que le printemps est vraiment là, jonquilles, forsythias, tulipiers, les roses et les jaunes éclatent mais les gens de la montagne, eux, savent qu'il faut rester prudents.
Les mau-lievats sévissent le 31 mars et les trois premiers jours d'avril.
 La lecture des Proverbes, dictons et locutions en gascon rassemblés par Eugène Bernat et son équipe ainsi que les travaux de Robert Jalby dans le Folklore du Languedoc renseignent sur ce qui ne demeure que la dernière partie d'un conte édifiant sur l'imprévoyance:

Le fermier" vacairol", voyant à la fin d'un mois de mars particulièrement clément l'herbe nouvelle pousser vigoureusement dans les prés, donne son dernier foin à son bétail.
Mais le fermier a été doublement imprudent: non seulement il a épuisé sa réserve de foin mais encore il s'est permis de narguer mars qui malgré ses "marselhetas" (giboulées de neige), n'a pu empêcher l'herbe de repousser vite et  en abondance. Mars vexé, furieux, va châtier l'impertinent fermier.
Mais il ne lui reste que deux jours pour le faire et il demande donc à avril de lui en prêter deux autres: brutalement arrivent froid et neige comme cela est fréquent au début d'avril et les vaches ne peuvent paître l'herbe recouverte par la neige.
Le fermier ne peut plus nourrir son bétail qui dépérit. Il sauvera une seule bête en lui donnant la paille de ses sabots !.....

Mars que desha eths barrats plis à avriu
Prèsta m'en un
Prèsta m'en dus
prèsta m'en très
Que harèi esparnavate totas erai vacas d'aqueth mashant vaquer
 C'est Mars qui parle:
Mars qui laisse les fossés pleins à avril lui dit prête m'en un (jour) Prête m'en deux prête m'en trois Que je ferai périr toutes les vaches de ce mauvais vacher.
(Arbon 1981)
Je disais récemment à Guilhem qui a trouvé à Carcassonne une compagnie de vieux occitans, que je me régalais des sonorités de cette langue d'Oc:

Mars marsolin 
Cara de mostin
dicton du Ht Couserans et Comminges Aspétois; Mars marsoulin (avec ses giboulées) Visage d'enfant (où se succèdent pleurs et rires)

Mars marsot
Que hè petar era goelha e'th anherot
Pique, Barousse et Nistos: Mars "marsot" qualifie péjorativement un mois de mars meurtrier pour les troupeaux quand il fait trop froid; Fait crever la brebis et l'agneau.

Il y en a beaucoup...  allez, un autre

En avriu tents d'eth cocut
Eth maitin moth eth ser ashut

En avril au temps du coucou
Matin mouiilé et soir sec                   Couserans et Comminges

  Ce n'est pas une brebis que Mars a fait "crever" dans mon jardin mais un chardonneret, si désolée je ne savais qu'en faire, je l'ai couché dans les violettes.

                                                                                      Photos Isarde
Je vais aller faire bénir mes lauriers un peu plus loin, à la semaine prochaine!!

jeudi 26 mars 2015

Les Rameaux

Je ne ferai pas mieux en matière d'iconographie, le site suivant présente une multitude d'oeuvres de tous les pays:

http://cedidoca.diocese-alsace.fr/bible-en-images/nouveau-testament/le-cycle-de-la-passion/lentree-a-jerusalem/

et les traditions gasconnes perdurent,  je l'ai remarqué, l'église de mon village est pleine à craquer pour les Rameaux et tristement dépeuplée pour Pâques .
 Je sais que la tradition de l'omelette du Lundi est toujours aussi suivie.

Je retrouve dans le livre d'Isaure, des coutumes basées sur une ancienneté très lointaine :(après le 25 mars de César, le 21 mars du Concile de Nicée  en 325 qui décide que Pâques sera célébrée lors du dimanche qui suit la première pleine lune qui le suit)

    "Dans la montagne gasconne, l'actualité de la partie rituélique attachée au dimanche des Rameaux, une semaine avant celui de Pâques, est significative de la perduration du vécu "païen" des rythmes annuels.
L'utilisation des branches de laurier ou de buis, substituts des originelles palmes bibliques, s'intègre souvent dans une démarche de type magique: eth aràm, le rameau, est vécu comme talisman plutôt que comme élément d'une symbolique philosophico-religieuse. C'est si vrai que des non-pratiquants et des non-croyants utilisent le rameau bénit en lui attribuant des qualités prophylactiques et ce sans tenter la moindre rationalisation......................................................................
Le rameau bénit était, et est, apprécié pour ses vertus protectrices au point qu'on lui donne souvent la première place dans le groupe des objets sacralisés par la bénédiction. Dans ces cas -là, on le place donc avant le brandon et le bouquet bénit de la St Jean.

Les témoignages montrent que les limites de ses fonctions sont bien définies: le laurier bénit protège humains et animaux contre tout accident ou catastrophe matérielle. Il est efficace dans les aires fermées, les espaces clos."
 
Comme nous le verrons plus tard, les lauriers seront brûlés dans la cheminée dès l'arrivée des nouveaux, mais surtout pour le Mercredi des Cendres.

mercredi 25 mars 2015

Architecture militaire



Ce n'est pas ce que je préfère mais dans ces constructions ce sont toutes sortes d'art qui se présentent; j'étais allée au Château San Ferran tout spécialement pour ses écuries voutées pouvant abriter jusqu'à 500 chevaux:

Les lieux sont austères,  longs alignements de bâtiments, seule une petite fresque habille encore une voute  de cette immense écurie.
Mais vous savez que regarder ne me suffit pas, j'aime savoir ce qui s'est passé, d'où une recherche à partir du plus petit indice, le texte ci-dessous en était un :

(toute personne qui envisagera une reddition sera exécutée sans distinction de grade ou rang)

Cette forteresse,  une ville en soi, qui peut soutenir des sièges interminables grâce à des citernes si vastes qu'on les visite en jeep, fut construite par Juan Martin de Cermeno en 1753, s'est-il inspiré de Vauban.(à titre indicatif Montlouis en Cerdagne date de 1679)

                                                                             Photos Isarde

J'avais été (depuis plusieurs années déjà) surprise d'apprendre les dégradations subies sous les attaques des Français, à Tarragone notamment par les troupes de Suchet, je soumets donc à votre lecture cette histoire dont je ne suis évidemment pas fière..... bien que j'ai beaucoup d'admiration pour les jeunes généraux de Napoléon...

http://www.gencat.cat/diue/doc/doc_17131970_1.pdf



mardi 24 mars 2015

Couleurs encore

Beautés captives de la nature mais qui ne restent pas indifférentes au visiteur:

seul le furet dans un mouvement incessant ne jetait jamais un oeil hors de sa cage:

les poissons eux, festival de formes et de couleurs paraissent indifférents à leur sort:

                                                                                   Photos Isarde
Les poissons, les nageurs, les bateaux
Transforment l’eau.
L’eau est douce et ne bouge
Que pour ce qui la touche.
Le poisson avance
Comme un doigt dans un gant,
Le nageur danse lentement
Et la voile respire.
Mais l’eau douce bouge
Pour ce qui la touche,
Pour le poisson, pour le nageur, pour le bateau
Qu’elle porte
Et qu’elle emporte.

                    Paul Eluard


lundi 23 mars 2015

Au marché

Après avoir baigné tout un week-end dans la peinture Renaissance (j'ai rajouté un tableau ravissant sur cet article), une transition s'impose et de la couleur aussi, après deux jours de grisaille.



Un marché espagnol, en évidence, avec ses oranges savoureuses:

auxquelles je pourrais opposer les citrons de Bonnard:

poivrons rouges et verts

la peinture de Paul Sérusier va nous amener à mes tomates et aux fruits secs





       bien rouges et rebondies, sans défauts, tomates de serres sans doute

 et pour finir suite du marché en Provence;

https://www.youtube.com/watch?v=PR4ugWCIepo

samedi 21 mars 2015

week-end "ardoise"

Eh oui : l'ardoise est un support artistique, sans parler des magnifiques toits de lauses,  dont Jean-Pierre Julien nous a révélé cet après-midi,  les techniques de polissage et la présentation de quelques unes de ses oeuvres, je n'hésiterai pas à dire un grand artiste qui jouit d'une belle notoriété et d'une grande simplicité:

http://www.gravuresurlauze.com/la_phonolite.html

S'en suivit un exposé de Marguerite Perinotti  doctorante à l'Université Paris Sorbonne sur la peinture sur ardoise à la Renaissance, elle nous a entre autres présenté ce double face "David et Goliath:

http://blog.crdp-versailles.fr/newtonpatrimoines/index.php/post/03/03/2011/Le-Combat-de-David-Goliath,-Daniele-RICCIARELLI.-1550-1555.

  La peinture sur ardoise, technique qui apparaît en Italie autour de 1530. Dans un premier temps, cette technique, mise au point par le peintre vénitien Sebastiano del Piombo, vers 1530, s’inscrit dans les débats relatifs au Parallèle des Arts, à la suprématie de la sculpture ou de la peinture. La durée apparaît comme un problème fondamental ; la peinture sur pierre constituerait une réponse puisqu’elle offrirait l’avantage de se conserver plus longtemps que les tableaux peints sur des supports traditionnels comme le bois ou la toile.

 De Sebastiano, au Musée de Naples, cette ravissante "Madonna del velo"


Mais ces oeuvres peuvent pourtant se casser ou s'ébrécher en tombant plusieurs oeuvres mesurant jusqu'à 7 mètres de haut sur 4m de large ..

Elle a terminé par le fameux poème de Joachim Du Bellay.... Heureux qui comme Ulysse.... qui préférait l'ardoise fine au marbre...

http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2006.collomb_al&part=110120

vendredi 20 mars 2015

Journée trappeur



Malheureusement je rentre les mains vides, même pas d'éclipse car la journée s'est passée dans un brouillard assez mouillant. je pensais que pour une remise en jambe Frisco allait me concocter un parcours tout doux,  il n'en a rien été,
10 km et 8 heures de marche,sans compter les dénivelés, des traversées de torrent que je ne passerais jamais sans son aide, quelques escalades de troncs d'arbres assez hilarantes.
Des rencontres d'hommes  et femmes des bois  comme on n'en voit que dans ce pays et pour finir un échafaudage sur lequel je ne monterais pas  !.... mais pourquoi louer du fer alors qu'il y a tant de bois à disposition!!!

la civilisation est là quand même..

non,
 ça ne se suce pas...



jeudi 19 mars 2015

Parallèles

Je vous avais promis dans un article sur la notoriété de faire quelques comparaisons :
 Comment juge-t-on une oeuvre? sur sa qualité intrinseque, la publicité qui en est faite, la mode du moment?
en toute sagesse je crois qu'elle relève pour chacun, de sa propre perception, l'art est un domaine si vaste, si universel, des époques, des régions, des cultures, des matières, mais véritablement ce que l'homme produit et a produit de meilleur, ce qui reste de lui après les siècles.
L'idée était partie de la visite de  ces deux musées de Figueres, l'un désert, l'autre, comble... et je vous laisse seuls juges:

Miquel Blay Fabregas, Olot 1866 Madrid 1936

             Salvador  Dali, Figueres  1904-1989


Imaginez le marbre ci-dessous présenté dans les mêmes conditions:  contre-jour, accessoire, au lieu d'être seul au milieu d'une salle  et pourtant !!

 Mais la notoriété de Dali est justifiée, c'est un artiste qui savait peindre  puis a su se distinguer des autres par son extravagance.



d'autres aussi ont su restituer une lumière,  un mouvement,  une atmosphère..


Sous le parasol: Lluis Masriera Rosès
Barcelone 1872-1958
                                                                                   Photos Isarde

mercredi 18 mars 2015

Rivage



Je choisis ce poème de Joachim Du Bellay pour vous présenter le rivage de Sant Pere Pescador;  nous sommes là à une encablure d'Ampuries et à l'embouchure du Fluvia, les Pyrénées enneigées en toile de fond.


"Ce n'est le fleuve Thusque au superbe rivage
Ce n'est l'air des latins, ni le Mont Palatin
Qui ores, mon Ronsard, me fait parler latin
Changeant à l'étranger mon naturel langage.


          C'est l'ennui de me voir trois ans et davantage,
Ainsi q'un Prométhée, cloué sur l'Aventin,
Où l'espoir misérable et mon cruel destin,
Non le joug amoureux, me détient en servage


           Eh quoi, Ronsard, eh quoi, si au bord étranger
Ovide ose sa langue en barbare changer
Afin d'être entendu, qui me pourra reprendre



D'un change plus heureux? nul, puisque le français,
Qoiqu'au grec et romain égalé tu le sois,
Au rivage latin ne se peut faire entendre"
.


                                                                                         Photos Isarde

mardi 17 mars 2015

suite

Mais ça ne s'arrête pas là !!. C'est le rayonnement du soleil qui frappait une série de panneaux retraçant la belle histoire de l'Hispano-Suiza qui a attiré mon attention.
Damià Mateu i Bisa le père de ce génial collectionneur Miquel Mateu, a choisi la cigogne comme emblème de sa production: peut-être à cause des cigognes de Peralada mais surtout pour rendre hommage à Guynemer et son Escadrille des Cigognes, équipée des moteurs Hispano Suiza.
C'est en 1914 en association avec Fransesc Seix et Marc Birgikt qu'il crée la  Hispano-Suiza Fabrica de Automoviles.S.A.


Plusieurs artistes célèbres possédèrent une Hispano Suiza, Greta Garbo, Picasso et bien sûr le Roi d'Espagne, des maharadjahs etc...
j'ai rarement vu un site aussi bien documenté  !!! toutes les affiches d'époque:

http://leroux.andre.free.fr/revivalhispanosuiza.htm


                http://www.autosdumonde.net/historique-de-hispanosuiza.html

Vous apprécierai peut-être d'autres éléments, exposés dans la cave, comme ce moulin à huile:
Mais avant de vous indiquer un lien sur l'historique de cette famille encore un ou deux de mes coups de coeur:

                                 Trésor du VII ème, Croix Wisigothique.

 quelques flacons encore:

                                                                                      Photos Isarde

http://marval-florida.blogspot.fr/2013/06/le-chateau-de-peralada-lhistoire-de.html

sur le panorama de ce site au fond en haut à droite le Port de la Selva que je vous ai montré précédemment, et la colline de San  Pere de Rodes.

lundi 16 mars 2015

Peralada

             
                  Rosace de l'église du Couvent, la beauté éclaire le monde

Je vous avais promis de vous ramener à Peralada  et les raisons d'y revenir sont très nombreuses........par où commencer ?
On a déjà parlé des cigognes, un grand moment !!! mais je dois aussi vous parler de littérature, d'antiquités, d'oenologie, .....j'y reviendrai encore, ce sera la troisième fois et ce sera pour son Casino-Château.

                                              cloitre du Couvent

 Pour la littérature  Ramon Muntaner (1265-1336) un grand chroniqueur et voyageur, natif  de Peralada;  j'avais envie de vous dire l'équivalent Catalan du Français Froissard. je vous propose, en tout cas pour mes lecteurs Anglo-Saxons une traduction en Anglais de sa "Cronica"

http://www.yorku.ca/inpar/muntaner_goodenough.pdf

Pour les antiquités, un très grand moment encore, le Couvent del Carme du 16 ème qui a la particularité d'avoir été racheté par un grand industriel Barcelonais Miquel Mateu qui a réuni là trois collections remarquables, la bibliothéque, 80.000 ouvrages, incunables, premières éditions de Cervantés, etc, la céramique et Dieu seul sait à quel point l' Espagne est riche de ces productions,   et la cristallerie devant laquelle je me suis littéralement "pamée".

  Egyptiens de 3500 ans, Romains d'Empuries, de Bohème, d'opalines etc, etc
                                  

Pour l'oenologie, la cave du couvent où les collections de verres, "purros" instruments,  barriques sont de grande qualité et la production  d'une méthode champenoise et autres vins blancs non moins remarquable!!

Pour l'architecture, ce fameux chapiteau de San Pere de Rodes et beaucoup d'autres merveilles éclipsées par cette vedette, qui trône sur le sol du Choeur.

Les guides étonnées et ravies par tant d'enthousiasme de ma part ont dégagé les dentelles des autels pour me permettre de photographier d'autres oeuvres du Maître de Cabestany

dimanche 15 mars 2015

Ruines, suite



Le château San Salvador n'est plus qu'une ruine mais quelle situation "exceptionnelle", vues imprenables alentour !.. sa garnison a-t-elle été aussi victime de la peste noire de 1345 qui a aussi coûté la vie à 24 moines du Monastère et décimé le village voisin de Santes Creus.?

Seule l'église Santa Elena tient encore debout  ainsi que les portes de l'enceinte du village

Je me suis plus intéressée  à l'appareillage de cette voûte qu'au déjà lointain château de San Salvador

celui-ci est encore éclairé par les rayons du soleil sur la baie de Roses alors que l'ombre gagne ce versant: 

Il est temps de redescendre cette colline inspirée pour saisir encore ses rayons au Port de la Selva niché juste en- dessous;

puis retraverser ce cap en évitant Cadaquès et le surprendre encore! quelle manie de courir après les couchers de soleil !!.... mais voyons! c'est à chaque jour un spectacle grandiose aux couleurs sans cesse renouvelées, la vie qui nous quitte jusqu'à son nouveau lever;


                                  il disparait ici derrière les Pyrénées

 c'est aussi dans cette optique que j'avais choisi mon point de chute à même le littoral, face à l'est à San Pere del Pescador


                                                         et le revoilà   
                                                                               Photos Isarde