lundi 31 juillet 2017

Cartes postales de Perpignan


Le campanile de la cathédrale St Jean Baptiste se découpe sur le ciel :





         

 La tramontane

 pourra se déchaîner

 elle ne pourra

 que faire siffler

 les fers forgés.
 





















 de Provence ou catalans c'est le même principe :

http://odms.visitvar.fr/OpenData/Medias/89909/89909_635406784910226250.pdf



                   







http://pyreneescatalanes.free.fr/Patrimoine/CathedralePerpignan.php









                                                Rues et boutiques























vraies plantes,

 faux fruits

 en pâte d'amande.















































                                                     dehors
                                                                 ou de dedans
 ici, on danse la sardane :


                        https://www.youtube.com/watch?v=Gdri51XdsVM

Les cactées de la place Arago et Dufy



Vous vous souvenez sans doute que Dufy était installé au coin de la rue de l'Ange où se trouvait la vierge gothique  dont je vous ai montré le visage au musée Rigaud : son  atelier donnait sur la place Arago.






                                      par Dufy : son atelier.















                                                      à bientôt

http://www.tour-eiffel-de-paris.com/Pantheon/Francois-Arago.php


http://www.lacritiqueparisienne.fr/60/60dufy.pdf


http://www.la-fraissinede.com/brochures_LR/1_languedoc-roussillon_FR.pdf




dimanche 30 juillet 2017

Hôtel de Ville de Perpignan

Après une courte escapade dans le Gers à Marciac non pas pour le Jazz mais pour les Controverses ... de Marciac ..justement,  pour débattre ,( pour faire simple)"d'agriculture ".

 http://controverses-de-marciac.eu/blog/category/edition-2017/

Mon blog ne s'intitulerait pas  l'art et la nature  si je ne me sentais pas concernée par la vie de la nature  ; il n'y a pas que les fleurs, les forêts, les champs... le sujet est beaucoup plus complexe que cela depuis que l'homme est intervenu dans son fonctionnement.

 Revenons donc à .... nos moutons  et plus précisément, presque .... au centre du monde : ce n'est pas moi qui le dit, c'est Salvador Dali lorsqu'il parle de la gare de Perpignan.

https://www.youtube.com/watch?v=IscYkC9Zmos






 visite rytmée par les entrechocs des jeux de boules portatifs mis à disposition des passants ; vous apercevez la Méditerrannée de Maillol, au fond de la cour.
 datant de l'époque de Charles Quint, pense-t-on.

 Une aberration ou une appropriation.. faire coexister Liberté Fraternité Egalité avec le peintre de Louis XIV :

http://www.elysee.fr/la-presidence/liberte-egalite-fraternite/





                            Rentrons maintenent dans la salle des Mariages  ouverte en raison de l'exposition Picasso de Lucien Clergue et elle est splendide.

 Timide entrée devant tant de solennité ..

une jeune personne devant son bureau ......

-Est-ce que l'on peut rentrer ?
- Non!
 à nouveau ... on  ne peut pas entrer ?
 - Non !
 Mais elle pouffe de rire  ... mais si !  bien sûr .

Elle réitérera avec un autre visiteur qui demande s'il peut s'asseoir.
 Cela m'a tellement amusé que je lui ai demandé de cacher son visage pour immortaliser la scène.
 d'ailleurs la sculpture dont elle ne connaissait pas l'auteur, me plaisait bien.




































Aigle en acier lisse qui associe tous les reflets



 Monument aux artistes Perpignanais sous la garde  de la Catalane coiffée du mocador



                         



























 Le plafond de toute beauté est hipano-mauresque. (XVIème siècle)

 Quelques détails : les panneaux peints pour la venue de Napoléon III.

























































Nous retrouverons

 St Jean- Baptiste dans 

la 

cathédrale qui lui est 

dédiée.












                      
le cartel entouré d'une 

paire de cloisonnés


devant la glace qui reflète


 la salle


 et le plafond



















http://rcppm.org/blog/wp-content/uploads/2012/07/Plafonds-peints-m%C3%A9di%C3%A9vaux-en-languedoc-copie.pdf



mercredi 26 juillet 2017

Picasso et Lucien Clergue

Anne Clergue raconte : 

"Lorsque Lucien Clergue rencontre Picasso à Arles, il est loin  s'imaginer que cela va changer sa vie.
Sa mère vient de mourir, son père s'est éloigné du domicile conjugal.
Le jeune Clergue se noie dans le travail et trouvera dans Picasso un compagnon qui l'encourage et l'inspire.
















Picasso et la colombe 1955
Atelier
Lucien Clergue

villa La Californie
 Cannes















 Le jeune arlésien est vite adopté au sein du couple Picasso.
Souvent c'est à leur demande qu'il sort son appareil photographique et devient le témoin de leur quotidien.
 Le peintre est sans cesse au travail, à Cannes ou à Mougins, hormis lorsqu'il prend la pose sur la plage.
 En revanche lorsque le couple se trouve à Arles ou à Nimes, c'est la détente qui prime.
L'espagnol se sent chez lui, près des toreros et des gitans comme Manitas de Plata.




Il se mêle aux fanfares sonores des ferias, achète une mandoline, préside la corrida, reçoit l'hommagr d'un torero.
C'est dans ces moments de distraction qui le ressourcent, que l'accompagnent ses meilleurs amis





Ils assistent aux corridas, puis retrouvent les guitares ensorcelées de Manitas de Plata et Picasso esquisse quelques pas de danse.


https://www.youtube.com/watch?v=GmP8puD-0lo

Le témognage de Lusien Clergue nous fait découvrir un homme simple, à l'oeil aussi vif que coquin, qui cultive le sens de l'amitié sans oublier beaucoup d'humour.




Le photographe décédé en 2014, a tiré cet ensemble sur papier argentique Ilford Galerie, dans sa propre chambre noire arlésienne.
Il a annoté, signé et numéroté chaque épreuve photographique ce qui donne un caractère encore plus intime à cette exposition.
La salle Arago de l'Hôtel de ville est le meilleur écrin pour ces photographies qui nous font pénétrer dans l'univers de Picasso, le cercle le plus intime."

En route pour la Loge de mer

http://www.mairie-perpignan.fr/fr/culture/patrimoine/monuments/la-loge-mer

La rue perpignanaise est chaleureuse, animée, colorée, rose du marbre de Caunes au sol jusqu'au bleu du ciel, jaune des murs  : elle va nous amener tout droit de l'Hôtel de Mally (musée Hyacinthe Rigaud) à l'Hôtel de Ville où nous retrouverons Picasso, et Maillol, et Rigaud..... bon ! mais pas tout à la fois !!




                     Ne tombez pas cependant, dans la rue de l'Enfer !!!!...


           mais vous pouvez entrer dans quelques beaux hôtels particuliers




























le plafond du

 porche d'entrée 

 est remarquable




                      Les boutiques ne manquent pas de charme non plus














Quel raffinement 


pour une évacuation 

d'eau 


pluviale ;


 on est presque arrivés 


quand on voit la


 caravelle 


à l'angle de la loge de

 mer










































        Voilà pour la copie extérieure et ci-dessous l'originale :






































 Les pigeons sont toujours éblouis par "La Méditerranée" qui trône au centre du patio intérieur !


                      ils vont et viennent de la corniche au bord de la fontaine

                         
                                 d'autres sont pétrifiés par tant de beauté !!





                            Si le bronze est ici le marbre est à Orsay
mais aussi

http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-generale/article/autour-dune-sculpture-la-mediterranee-de-maillol-4012.html?cHash=8a9b4587c0

https://www.youtube.com/watch?v=mfwANexNvdk


                                            admirée sous toutes les coutures



 J'aurais bien vulu faire la même photo que celle de Fabre mais il aurait fallu mettre les pieds dans l'eau !!! peut-être Picasso s'est-il déchaussé ?