mardi 19 avril 2016

Vlaminck et Derain chez Bemberg

 Leurs toiles sont voisines et ce n'est pas un hasard, Maurice de Vlaminck de nationalité  hollandaise par son père mais lorrain par sa mère, cumule les dons ; peintre mais aussi graveur et littérateur, ce qui ne l'empèche pas d'être coureur cycliste.
Vers ses trente-cinq ans il se consacre au dessin et à la peinture, non seulement frappé par les oeuvres de Van Gogh, il se  lie d'amitié avec André  Derain, et fréquente le "Bateau lavoir". C'est un vrai "fauve".

                                                                           Vue de Chatou

 Mais c'est Vlaminck qui influence  Derain, lui aussi peintre et graveur. Il ne se destinait pas forcément à la peinture puisqu'il prépare d'abord l'Ecole Polytechnique. C'est à l'Académie Carrière qu'il rencontre Matisse. En 1905 il expose ses premières toiles "fauves", employant la couleur à l'état pur.
Un peu plus tard il s'éloignera des Fauves s'intéressant davantage à la figure en recherchant la stylisation. Après la guerre de 1914-1918 il continue sa marche vers une sorte de classicisme.

                                                                            La clairière

Mon parcours ne s'arrête pas là nous allons un peu voyager avec Jean Boldini né à Ferrare dans une famille d'artistes.
Bien que formé à Florence c'est à Londres qu'il séjourne avant de se fixer à Paris où il connait le succés. Peintre de genre et surtout de portraits, celui-ci surprend par sa fraicheur et sa spontanéité.

                                                                          Elégante à la robe bleue

En équerre au fond de la salle consacrée à Bonnard  pour sans doute souligner son détachement de l'Impressionisme au profit du Cubisme nous trouvons une toile de Albert Gleizes. Preuve de ses voyages en Europe et en Amérique, c'est une :                                             "Vue de Budapest"
  Il publie avec Metzinger en 1912 "Du Cubisme" et participe à la création de la "Section d'Or".
 On trouve aussi un autre cubiste, Roger de la Fresnaye.
 Mais jetons un dernier  clin d'oeil à un impressioniste :  Gustave Caillebotte. Je crois me souvenir de ses" Rameurs," vus à Paris

 

                              Le petit bras de la Seine en automne. 1890

 http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-futurisme2008/ENS-futurisme2008-07-section-or.html

 http://www.enrevenantdelexpo.com/2013/06/29/gleizes-metzinger-du-cubisme-et-apres-musee-de-lodeve/


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