jeudi 7 avril 2016

"Le Lac Noir" suite

 sous-titre (c'est décidé),
  Hommage à mon oncle René Marie Théophile Druart.. 

avec quelques aménagements pour ne pas déprécier ce" livre rare". affiché sur le Net à un prix certain ...
Mais c'est un cadeau quand même ;  je ne vous confie pas l'élogieuse Préface de Max Elder ni  le plus beau bois de Morin-Jean, vous n'avez pas non plus entre les mains la volupté du Vélin ni le format, réduit  ici à sa plus simple expression.
 Et aucune restriction qui m'empèche de vous l'offrir.
Je tiens à la totalité des prénoms qui le distinguent d'un homonyme.
Puis décroché de ma "galerie des ancêtres" une photo,  jeune et déjà entouré de ce qu'il aimait.


Lorsque, toute jeune fille, j'entretenais avec lui des relations épistolaires, je ne me rendais pas compte de l'honneur qu'il me faisait ; c'est lors d'une de mes visites à Reims qu'il m'offrit mon premier parfum, et vous voyez, je m'en souviens encore.... l'Air du temps de Nina Ricci....
Lorsque lui-même venait à Toulouse pour nous rendre visite (je crois vous l'avoir déjà dit) il s'arrêtait sur le même trottoir, pour rencontrer son ami Paul Voivenel un ami de 1914.

 Hormis quelques Haï-Kaï, disséminés dans quelques anthologies spécialistes de cette forme de poésie, souvent en lien avec celles de son frère Henri, je n'ai rien trouvé de sa prose sur le Net, outil de diffusion s'il en est !!
 A ce sujet, d'ailleurs, j'ai sous les yeux la préface de René Maublanc sur le recueil de Haï-Kaï "Pincement de  Cordes" d'Henri, dédié à son frère René, préface critique où il regrette que son auteur n'ait pas suffisamment sélectionné  sa production mais qui s'achève toutefois d'une manière élogieuse:

 "Lorsqu'il y a dix ans je tentais, à la suite de Louis Couchoud et de Julien Vocance, d'acclimater en langue française les Epigrammes lyriques du Japon, je n'eus pas osé espérer que notre effort aurait si vite et si bien réussi : Henri Druart, avec son frère René, illustrent dés à présent un genre poétique qui convient particulièrement à leur goût de l'originalité, à leurs dons d'observation, à leur mépris de l'éloquence, à leur malice champenoise".

Je ne suis pas à même de juger de la qualité de tel ou tel de ses Haï-Kaï mais le titre d'un chapitre est déjà une ouverture sur le monde :
:
                     Ivoires du Vieux Japon
HaïKaï inspirés par des netsukes du Musée Métropolitain de New-York.......

Alors régalez-vous de cette prose du Lac Noir qui exprime ses propres sentiments :


                                                                                  René Druart

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire