lundi 26 janvier 2015

Les Miquelets

 Je profite de l'ouverture  de mon disque dur externe (ouvert pour d'autres raisons) pour vous raconter d'autres aventures.... vécues.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Miquelet

 Le miquelet restera le symbole d'un homme intraitable, ne connaissant que la loi du couteau. En 1816, les royalistes de la Terreur blanche du Midi prendront leur nom. Mais il ne faudra pas les confondre avec les "trabucayres", de purs brigands nés des troubles qui ont suivi les guerres napoléoniennes.

 Les trop fameux brigands qu'on appelait "bandouliers" franchissaient les cols les plus abrupts, fondaient sur les villages qu'ils pillaient dans les vallées d'Ossau de Luz, d'Aure et même Tarascon-sur-Ariège, n'hésitant pas à tuer ceux qui leur résistaient.
Leur mépris de la vie était incroyable, surtout celle des autres
 Le guide du Pélerin de Compostelle écrivait:
 " Pour un sou, le Navarrais tue un Français s'il le peut"

C'est sans doute pour nous montrer que cette époque est bien révolue que nous avons eu à faire avec deux Navarrais.

 
                                                             photos Isarde

Un peu...beaucoup.. perdus dans les Bardenas Reales (qui sont les vastes espaces où paissent en hiver les troupeaux descendus de la Pierre St Martin et autres pâturages), nous hésitions cartes en main à nous lancer sur des pistes brûlantes de soleil pour rejoindre le sanctuaire de Nuestra Senora de Yugo,



 quand survient un énorme camion d'où descend de sa cabine haut perchée, un Navarrais, très typé, visiblement disposé à nous venir en aide.
Je lui parlais en Castillan, il me répondait en Navarrais. Il lui semblait qu'il nous serait difficile de retrouver notre chemin même avec ses explications, et nous propose alors de les suivre; le camion soulevait des nuages de poussière et nous devions en rester à une certaine distance sans toutefois le perdre de vue.... mais cela n'en finissait pas et  nous finissions par nous demander s'il ne nous menait pas dans quelque guet-apens.
 Le moteur chauffait et nous aussi,  j'avais pris des repères au cas où ...
 Enfin ils s'arrètent, ils descendent et me disent en me montrant une route qui devait nous amener à bon port, en se frappant la poitrine,.. je ne l'oublierai jamais.
"Nosotros, Navarrrrra !"  Navarrrra ! "     ( nous ! de Navarre! )
 Ils précisent alors qu'ils se sont détournés pour nous accompagner. Ce sont des rencontres que l'on n'oublie pas.


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