mercredi 14 janvier 2015

Le gouffre , suite

Je prends un peu d'avance parce que c'est moi qui vais aller marcher, un peu,
 pas sur des crêtes aussi escarpées, je n'ai jamais aimé ça et je le regrette; je crois vous l'avoir déjà dit je n'ai " fait "que le Montcalm (3017 m) en Ariège et un 3000 dans la Vanoise, mais j'étais jeune !!!

http://www.sitesetmuseesenpaysbasque.com/site--gorges-kakuetta-sainte-engrace-Fr-16.html

Alors ce gouffre?
" Attiré par les fantastiques canyons voisins de Kakouetta et d'Holçarte, Martel n'avait pas soupconné quels abimes ce gouffre recélait.
Leur découverte est due au spéologue ariègeois Lépineux, qui remarqua, un jour où il visitait ces parages, une corneille semblant sortir en plein vol d'un rocher situé au fond d'une doline. Or les corneilles ne nichent que là où elles ont le vide au-dessous d'elles.
Le vide s'y trouvait, vertigineux, une verticale de 346 mètres.
Les premiers explorateurs se sentirent vite dépassés; un matériel très considérable se révélait en effet nécessaire.
Ils firent appel en 1952 à des Belges , commandés par Max Cosyns.
Les plus expérimentés et les plus courageux des spéologues pyrénéens se joignirent à eux
 Parmi ceux-ci, Marcel Loubens, l'Ariégeois. Le souvenir de sa mort tragique plane encore sur cette montagne et accompagne ceux, qui, après lui, s'enfoncent dans la crevasse sinistre.
Loubens fut la victime d'un absurde concours de circonstances: littéralement, sa vie ne tenait qu'à un fil, et il avait suffi qu'un simple écrou se desserrat...
Mystérieusement, Haroun Tazieff, qui faisait partie de l'expédition, avait eu le pressentiment de cette catastrophe:
" Dans les premiers jours d'août, écrit-il, je traversais la France en route vers les Pyrénées. Pour la première fois je ressentis au cours de ce voyage une très légère appréhension à l'idée de toute cette entreprise. Il est facile après de parler des intuitions qu'on a eues avant.

"Pourtant c'est un fait, je me surpris à plusieurs reprises passant en revue mes coéquipiers et supputant lequel des onze causerait le moins de chagrin, s'il lui arrivait de rester au fond du puits."....

Pour les plus courageux, la Pierre Saint Martin reste le gouffre de la peur. C'est Norbert Casteret qui l'avoue: 
"Alors qu'habituellement la fréquentation des cavernes donne une impression de calme, d'immobilité et de sérénité millénaire, ici l'impression est tout autre. On est dans une cavité en pleine évolution, en continuel bouleversement, dans une caverne vivante où les forces de la nature travaillent. Nulle part on n'aperçoit le plancher rocheux, il est partout recouvert par des montagnes de blocs où l'on avance avec circonspection, car tout bouge. Partout on distingue les innombrables et récents points d'impacts étoilés des projectiles de toute taille tombés du plafond.
Tout cela confère au gouffre de la Pierre St Martin une atmosphère d'insécurité, d'hostilité, une perpétuelle ambiance de danger et de crainte, à laquelle, croyons-nous, personne n'a pu échapper."
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http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/03/20/01001-20080320ARTFIG00342-le-drame-du-gouffre-de-la-pierre-saint-martin.php

http://g.casteret.pagesperso-orange.fr/

http://souterweb.free.fr/speleologues/martel.htm

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