samedi 7 novembre 2015

Les Ecailleux

Quel nom charmant pour des "bestioles" que je ne suis pas la seule à ne pas trop aimer. J'aurai du mal à illustrer ces chapitres, ne m'étant jamais passionnée pour cet animal.
Je peux toutefois vous raconter une de mes aventures avec cette "écailleuse". Ayant peu d'expérience en ce domaine, ce n'est qu'après enquête que j'ai connu  la nature de ce serpent gigantesque.( 2 mètres environ)

J'allais un jour au fond du jardin, jeter un coup  oeil à la rivière et dans un geste familier,  les doigts accrochés au grillage, quand, sur la murette je me trouve nez à nez avec cette "bête".



Je me doutais bien que ce n'était pas un boa... mais qu'était-ce?


Je reste incroyablement calme, elle balançait doucement sa tête de droite à gauche et voilà que je me mets à lui parler: Je lui dis:

"Je ne sais pas qui tu es,  je ne te veux aucun mal, mais fiches-moi la paix".



 Ces minutes m'ont paru vraiment très longues... j'ai fini par "décrocher" pour aller chercher mon appareil de photo.


  Au retour, sans doute m'attendait-elle... j'ai pu la photographier sous toutes les coutures mais je n'ai pas attendu qu'elle parte, je ne sais où et je ne l'ai jamais revue.
 J'en ai deux autres conmme cela, histoires, moins glorieuses et qui m'ont toutefois un peu... terrorisé.
C'était au beau milieu de la cuisine quand à l'automne les serpents cherchent un endroit douillet pour passer l'hiver, le balai brosse n'était pas loin et je l'ai "estourbi".
Comme un jour au coin de mon chalet d'altitude, j'en faisais le tour par l'extérieur, un marteau à la main car je posais des "quarts de rond" dans les interstices pour éviter les crottes de chauve-souris, pareil, un serpent pile sur mon chemin mais comme un de mes tout bébé, petit-fils, était dans le coin, je l'ai assomé d'un coup de marteau .... je suis désolée  !!!

Il est temps de revenir à ce chapitre XVIII de Samivel qui va nous en parler de façon plus "universelle" mais sans doute pas moins dérangeante,  en tout cas pour moi.
"Ce chaos ruisselant qui déroule ses anneaux
 d'or au fond des antres, veille sur un amas
 de siècles, darde les racines vertes de la foudre..."

    " L'inimité entre l'Aigle et le serpent, entre celui-qui-vole et celui-qui-rampe, se vérifie d'abord au niveau des faits : les grands rapaces sont réellement les ennemis des reptiles et plusieurs s'en nourrissent.
A celui des symboles, elle traduit de la manière la plus directe, la plus immédiate, une opposition fondamentale et naturelle : d'un côté, l'être libéré grâce à ses ailes des contraintes de la pesanteur et maître des espaces célestes, de l'autre, celui dont le corps, dépourvu de pattes-appuis, se trouve tout entier écrasé au sol par le même faix, l'enchaîné à la terre, l'Horizontal par excellence
 en Note:
 Il joue pourtant le rôle d'Atlante au Mexique. Mais c'est alors un serpent à plumes, symbole des énergies terrestres, aquatiques et célestes. Ce choix n'est certainement pas étranger au fait qu'il s'agit d'une région souvent ébranlée par des séismes."

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