jeudi 19 novembre 2015

Le Tatzelwurm

 Mes enfants adorent que je leur raconte des événements survenus dans mon existence, alors, avant d'aborder ce chapitre  du "Tatzelwurm ":
 une petite anecdote qui ne date pas d'hier, mais dont je me souviens comme si c'était d'hier !!..
 C'était un temps où j'étais provençale, où l'autoroute n'existait pas encore et où relier Marseille ou Aix-en-Provence  à Toulouse prenait beaucoup de temps, surtout en Land-Rover, il fallait donc prévoir une petite halte pour les "nécessités".
C'était à peu près à la hauteur des grandes sculptures qui dominent maintenant l'autoroute,  "les chevaliers cathares" après Narbonne; je m'enfonce dans la garrigue et au moment du rhabillage arrive un énorme lézard, ( les 50 à 60 cm il les faisait bien) presque aussi gros qu'un petit crocodile, un peu vert, si je me souviens bien,  moins courageuse que maintenant, j'ai pris mes jambes à mon cou, et je cours encore !!!
 Je vous assure que ce n'est pas une histoire "marseillaise"

   "En 1789, un nommé Dorfeuille publie, à Saint-Maixent, une brochure concluant à l'existence réelle des Dragons, mais il pense que l'espèce a été détruite.
En 1820, Eugène Salverte consacre un savant ouvrage aux "dragons et serpents monstrueux qui figurent dans un grand nombre de récits fabuleux ou historiques".
Car aussi étonnant qu'il y paraisse, les chroniques draconiennes ne s'arrêtent pas au XVIII ème siècle. Depuis cette époque, des rumeurs n'ont jamais cessé de faire état d'un petit monstre inconnu, très rare, très véloce, agressif, qui survivrait dans des zones isolées, rocailleuses, désertiques des Alpes, et particulièrement dans les Tyroliennes.
A vrai dire, les dimensions de la bête n'auraient aucun rapport avec celles que lui prête la légende, mais, quand à son existence, B. Heuvelmans estime qu'il est difficile de la mettre en doute, attendu qu'à" une enquête menée dans les années 30, par des journaux locaux et des magazines scientifiques, a permis de rassembler une soixantaines de témoignages.
Tous s'accordent pour dire que l'animal mesure entre 60 et 90 cms, qu'il est dans l'esemble de forme cylindrique, la partie postérieure de son corps se terminant assez brusquement.
Sa teinte est brunâtre sur le dos et plus claire sur le ventre.
Il a la queue courte et ramassée, son cou n'est pas marqué par un étranglement, sa tête est épaisse et garnie de gros yeux globuleux. Ses pattes sont si grêles et si petites que d'aucuns sont allés jusqu'à prétendre qu'il n'a pas de membres postérieurs.
On lui prête aussi des écailles, mais cela n'est pas toujours confirmé. En tout cas il siffle comme un serpent.
En 1908  un chasseur professionnel rencontra la bête en Haute-Styrie vers 1500 mètres d'altitude.
" Elle avait l'air d'un ver monstueux de 50 cm de long et de 8 cm d'épaisseur, mais qui aurait quatre pattes minuscules.
Connaissant la réputation du reptile, le chasseur dégaina son couteau avant de s'en approcher.
Dès qu'il fut assez près, l'animal lui sauta au visage. L'homme lui porta quelques violents coups de couteau, mais la lame pénétrait avec peine la peau coriace"

Finalement la "Chose" disparut dans un trou .
En avril 1929, un instituteur autrichien, non loin de la grotte du Tempelmauer, aperçut tout à coup
"un animal serpentiforme étendu sur l'humus pourrissant.
Sa peau était presque blanche, non couverte d'écailles mais lisse.
Sa tête était aplatie et l'on voyait deux pattes très courtes à la partie antérieure du corps.
Il ne faisait pas un mouvement mais ne cessait de me fixer dans les yeux remarquablements grands; sa longueur n'excédait pas 40 à 45 cm de long"
Cet être, apparemment cavernicole, s'éclipsa peu après dans un pertuis.
 Bref le Tatzelwurm, dénommé aussi suivant les vallées ; Beiss, Bisam, Schneckender, Daazl, Praatzel, Stoll, Wurm (reptile en vieil allemand) etc, paraît exister réellement.
S'agit-il d'un ophisaure (sorte d'orvet géant) d'un seps ou d'une espèce d'héloderme encore inconnu en Europe ?
 La question reste pendante, comme celle de savoir si le Tatzelwurm a jamais pu être confondu avec un dragon.
Car il y a vraiment de la différence."

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