mercredi 14 décembre 2016

La Renaissance (suite)

Je n'aurai pas le temps ce matin, de rentrer trop en détail sur ce XVI éme siècle ;
mais je poursuivrai, à mon retour, ce tour des siècles des parures.
 Cependant je veux vous conter l'histoire de ces trois rangs de perles qu'Elizabeth 1er arbore sur ses portraits, qui est bien significatif des changements de propriétaires de ces bijoux qui passent de main en main au gré des héritages ou des ventes.  S'ils pouvaient parler !!! 
 Ce collier de perles, donc, avait été donné à Catherine de Médicis par le pape Clément VII lorsqu'elle épouse Henri II, roi de France.
Lorsque leur fils François II, se marie avec Marie Stuart, Catherine le leur offre et à la mort  prématurée de François II, Marie Stuart regagne l'Ecosse en emportant le collier.
 Son fils Jacques en hérite qui le vend alors à Elisabeth 1ère pour la somme de trois mille livres sterling.... de l'époque.
Mais le voyage de ces perles  ne s'arrête pas là, elles deviennent par la suite la propriété des maisons  de Hollande, de Bohème et de Hanovre.
Les perles étaient très en vogue à la Renaissance et surtout les perles baroques; bien qu'étant recherchées depuis l'Antiquité.
Un pendentif célèbre a bien voyagé lui-aussi  et dort encore au Victoria and Albert Museum, on l'appelle le bijou de Canning du nom du lord (1er vice-roi des Indes) qui l'acheta aux Indes.
C'est un prince Médicis qui l'offrit à un prince Moghol vers 1580.

 la perle baroque tient lieu de buste à  ce triton qui cumule perles , rubis (des vrais) et des diamants, joaillerie typique de l'Italie de la Renaissance.
 D'autres ateliers d'Europe fabriquèrent des pendentifs similaires mais cet autre est aussi une production italienne et s'expose au Musée de l'argenterie de Florence.


 " Argenterie" me fait remémorer des nefs qui sont, au fond, responsables de tous ces articles, orfèvrerie, joaillerie ; on les retrouve aussi en pendentifs !!!



   et à Londres.
 or, émaux et pierres précieuses
 fin XVIème





Je ne sais si vous préférez voir un bijou dans une vitrine ou sur un portrait.
En ce qui me concerne je préfère les voir "en situation" sur un portrait.





 En voici quelques autres :

 Ursula Rudolphin Stüpf, toile de Barthel Behann en 1528 (Collection Thyssen Lugano) .
 mais aussi ce portrait d' Antoine Caron où figurent aussi, chaînes et pendentif;

                                                                                   à Munich
 ou bien encore 
Claude de France, première épouse de François 1er


 toile de Joos Van Cleve, représentative du port de la chaîne sur les épaules..

En Espagne, détrompez-vous, ce n'est pas un aigle, mais un perroquet ;  je me demande bien comment il a pu échouer à Cambridge au Fitzwilliam Museum...


 A retenir donc de cette période, le maniérisme et le luxe du costume qui avec les coiffures,  font étalage d'une recherche et d'une magnificence hors du commun, entraînées par le gout immodéré pour la parure de monarques comme François 1er ou la reine d'Angleterre.

 La Russie n'est pas en reste !!

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Marina_Mniszek#/media/File:Marina_mniszek.jpg

http://www.getty.edu/art/collection/artists/423/antoine-caron-french-1521-1599/

http://www.wga.hu/frames-e.html?/html/c/cleve/joos/index.html

 http://www.artcyclopedia.com/artists/beham_barthel.html

http://www.louvre.fr/en/oeuvre-notices/portrait-francois-i-king-france-1494-1547

http://www.musee-jacquemart-andre.com/sites/default/files/dp-mja-florence-medicis.pdf

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