mercredi 20 janvier 2021

Joseph William Mallord ; Turner

 


  Autoportrait vers 1798. Tate Gallery Londres

L'on n'oublie jamais Turner, quatre ans et demi pendant lesquels  je n'ai jamais 

oublié ses toiles admirées à Londres (archives  4 septembre 2016) mais 

aujourd'hui, je souhaite lui consacrer un peu plus de temps.

Nous n'allons pas plonger de suite dans "Impression soleil levant"... 

Son enfance ne fut pas drôle et il est fort probable que pour échapper aux colères

 destructives  de sa mère (dont il porte  le nom suivi de celui de son père) il ait

pris l'habitude de se faire oublier,  taciturne, effacé ? alors que d'autres de ses 

contemporains le décrivent  joyeux, aimable, cultivé. Clara Wheeler dit de lui 

"Personne n'aurait pu imaginer la ferveur des sentiments qu'il cachait derrière

une apparence rude et froide"  Poète, c'est dans la peinture qu'il exprimera sa

 poésie.

 C'est dans l'observation de la nature  que ses premiers dessins s'expriment, 

fleurs, oiseaux favorisés par la proximité de Covent garden ; son premier carnet

 de croquis date de 1789, C'est alors qu'il intègre la Royal Academic Schools, avec

  pour professeur Thomas Malton, spécialiste en sujets d'architecture, étude qu'il 

confortera dans l'atelier  de l'architecte Harwick.

 La Maison du Chapitre Salisbury  (crayon et aquarelle Victoria et Albert Museum)

 C'était une branche des Beaux-Arts très prisée du public qui pouvait  garantir 

une rentabilité.

 La Tour Tom, Christ Church, Oxford  (British Museum)


 En 1791-1792 il découvre 

la campagne anglaise en

 s'installant chez un ami de 

son père John Narraway, 

pelletier et fabricant de

 colle. 

 Voilà l'occasion  de 

découvrir de merveilleux 

paysages, de les brosser 

d'un coup de crayon et 

d'en rapporter des

 impressions mises à profit

 dans son atelier. Les

 relations qu'il entretint 

avec Thomas Girtin,

 aquarelliste de renom au

 cours d'une collaboration

 voulue par le docteur

 Monro pour achever les dessins inachevés par John Robert Cozens, lui permirent

 de parachever la connaissance de l'aquarelle tout en permettant à ces jeunes 

artistes d'arrondir leurs fins de mois et cela pendant trois ans.

                                       Le pont d' Abergavenny, Monmouthshire
 Victoria and Albert Museum

Turner considère alors sa formation suffisante pour exposer à la Royal Academy 

gérée jusqu'en 1792 par Sir Joshua Reynolds et qui imposait les canons d'un art

 suivi dans  toute l'Europe.


                         Château de Kilgarren vers 1798 City Art Manchester


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