vendredi 18 juillet 2014

Le roi du boulon


                               les Costes Gozon devant la Dragonnière


 Cela faisait des kilomètres qu'au hasard d'une terrasse de café, d'un carrefour ou d'une place de village, mon regard était attiré par ces droles de sculptures qui par le mouvement qu'elles exprimaient figuraient des animaux plus vrais que nature.



Si César (auquel je l'ai comparé) est dans la compression, André Debru est dans l'assemblage.



Quelle surprise de passer devant son hangar-atelier et de faire connaissance.




Accueillant, modeste, je n'hésiterai pas à le couvrir de compliments car il ne les verra pas.

Il vous dit qu'Internet, il ne connait pas, qu'il n'a pas de site ni de mail, qu'il est sorti de l'école à 13 ans pour aider son père forgeron, que le dessin n'est pas son fort mais que l'observation lui permet de donner vie à ses sculptures.

Je suis restée plus d'une heure à discuter avec lui, cela ne l'ennuyait pas d'ailleurs, il avoue être un peu saturé de travail,  la forge n'était pas allumée.



Pour un de mes lecteurs que je situe peut-être par erreur dans les Pyrénées, il réalisait une commande pour Laruns, des brebis, un troupeau comme celui qui anime le carrefour de Roquefort, (oui, celui du fromage).

 Cela fait 50 ans qu'il travaille, le champ qui jouxte le hangar est un véritable zoo; il n'a pas de magasin, ses oeuvres partent sitôt faites !

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