lundi 3 février 2014

Ganymédes



        Encore un enlèvement!
 Léda et le cygne,
 Europe et le taureau,
  Zeus  ne se contentait pas  de belles jeunes filles, il est aussi tombé amoureux du plus beau pâtre que la terre ait porté; transformé en aigle, il enlève Ganymédes jusqu'en Olympe où il  devient  l'échanson des Dieux, et un éternel, puisque voisin de la Constellation de l'Aigle il est maintenant la Constellation du Verseau.


  Coupe à figures rouges d'Oltos (vers 510 av. J.-C.). Tarquinia RC 6848.

Assemblée divine. Des inscriptions nomment les dieux (de gauche à droite): Hébé, Hermès, Athéna, Zeus, Ganymède, Hestia, Aphrodite, Arès.


Dessin © F. Lissarague
 Je ne vous donnerai qu'une photo avec quelques indices qui vous permettront de deviner où je me trouvais pour écouter une conférence passionnante  nous contant les aventures de ce jeune homme.  Grèce ? Rome, Tunisie?  à vous de deviner.

 Mosaïque de Sousse
 La conférencière avait bien fait les choses puisque nous avions en main les nombreuses représentations de cet événement : aigle aux ailes déployées ou horizontales, toujours un mouvement ascendant: une terre cuite du Musée d'Olympie le représente dans les bras de Zeus lui-même, ainsi que sur la Coupe de Douris au Louvre.



La petite terre cuite,  récente acquisition de ce musée était tout à fait représentative de l'analyse archéologique qu'elle en faisait.
 Mais je n'avais d'yeux que pour les marbres romains qui m'entouraient.


  Hestia n'était pas très satisfaite d'être supplantée et Hermès fut chargé d'amener en consolation à Tros, roi de Troie, le père de Ganymédes,  deux splendides juments.


Les Métamorphoses d'Ovide : Livre X, vers 155 à161
Rex superum Phrygii quondam Ganymedis amore
Arsit et inventum est aliquid quod Juppiter esse,
Quam quod erat, mallet ; nulla tamen alite verti
Dignatur, nisi quae posset sua fulmina ferre
Nec mora, percusso mendacibus aere pennis
Abripit Iliaden ; qui nunc quoque pocula miscet
Invitaque Iovi nectar Iunone ministrat.
Le roi des dieux jadis brûla d'amour pour le phrygien Ganymède ; il se trouva un être dont Jupiter préféra prendre l'apparence plutôt que de rester lui-même ; cependant le seul oiseau qui lui sembla digne de la métamorphose fut celui qui pouvait porter sa foudre. Sans attendre, battant l'air de ses ailes faussement siennes, Jupiter emporte le jeune Troyen ; aujourd'hui encore, c'est Ganymède qui mélange le breuvage dans les coupes et qui, malgré Junon, sert à Jupiter le nectar


 Alors où ?




1 commentaire:

  1. personne n'a osé se lancer !!! troublant n'est-ce- pas ? mais Toulouse ! voyons !! le Musée des Antiques !! l'indice était les briques roses derrière le palmier.

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