Vers 1873 - Huile sur toile55 X 46 cm
"Les jours de pluie, lorsqu'ils ne pouvaient travailler dehors, Pissarro
et ses amis restaient volontiers à l'atelier, exécutant des portraits, des nus ou des
natures mortes. Pissarro, en de telles occasions, montra une prédilection pour les
fleurs. Contrairement à Renoir, seul membre du groupe qui continuait à vivre à
Paris, il ne pouvait, vivant à la campagne, trouver des modèles pour des études de
nus. La femme de l'artiste adorait les fleurs : au début de leur vie commune, elle
avait été fleuriste afin de gagner quelque argent. PLus tard elle continua de
cultiver des fleurs à profusion dans leur petit jardin : elle était particulièrement
fière de ses pivoines roses. Rien d'étonnant donc à ce qu'elle rassemblat des
bouquets pour les natures mortes de son mari, ni que celles-ci, comme c'est le cas
ici, eussent été surtout composées de pivoines de teintes variées, mais surtout
roses. Ces fleurs sont disposées avec un grand soin dans un vase de porcelaine
blanche. L'artiste s'est volontairement attaché à rendre la délicatesse des nuances
plutôt qu'à chercher la vivacité des contrastes. Les gradations subtiles de rose et
de blanc, mêlées au vert du feuillage, le fond uni, bleuâtre donne à ce prosaïque
bouquet une extrême poésie et une touchante intimité. Cette nature morte
dépourvue de l'éclat des flamboyants bouquets de Renoir et de la solidité des fruits
de Cézanne, dégage un charme délicat que Pissarro lui-même n'a atteint que
rarement."
Les pivoines du jardin d'isarde
Je la comprend, c'est effectivement une fleur d'une grande subtilité !!
tenace, elle peut bouder pendant des années et un jour éclater dans toute sa
splendeur !!! comme cette année.
il faut les soutenir car elles sont lourdes
c'est le même pied !!
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