mercredi 29 juillet 2020

Victor Brauner

                  Toujours "De l'autre côté du rêve"


 
Mai 1956, Peinture à la paraffine sur carton contrecollé sur isorel 64 X 49 cm

                                  Palais de l'intelligence

" J'ai voulu montrer le processus de la transmutation des formes en

symboles, des symboles en de nouvelles formes, et des formes en

combinaisons infinies..."
                                              Victor Brauner

                Né à Pietra-Naemtz en 1903 Roumanie Mort en 1966 à Paris

 Les séances de spiritisme de son père marquent les jeunes années de l'artiste, qui

habitera à Hambourg, Vienne puis Bucarest après 1914, où il édite en 1921 à

l'Ecole des Beaux-Arts une revue Dada (75 WP) manifeste des "picto poésies"   

géométriques. Premier voyage  à Paris en 1925, il y découvre les surréalistes

ainsi que les artistes roumains installés en France : Brancusi, Tzara, Ionesco.

En 1934 André Breton préface sa première exposition Galerie Pierre, où Brauner

présente des toiles sur le thème de l'oeil énucléé. En 1938 le peintre Oscar

Dominguez, lors d'une querelle, lui crève l'oeil gauche accidentellement, tel qu'il

s'était représenté dans son autoportrait de 1931.

En 1944 Brauner rejoint les Breton à Marseille et sera caché en Provence par René

Char. Premières peintures à la cire, ésotériques et alchimiques, de personnages

zoomorphes de profil, énigmatiques.

Expositions galerie Maeght et lolas à Paris et à New-York, vie matérielle difficile

malgré le soutien de ses principaux collectionneurs, dont les soeurs Schlumberger,

Dominique de Ménil à Houston, et Anne Gruner à la Fondatiin des Treilles

 Cette drenière rassemblera seize oeuvres de l'artiste, devenu l'un de ses grands

amis, dans sa maison de Barjeantane.

 Après sa mort en 1966 à Paris, une sélection de l'oeuvre de Victor Brauner est

offerte par sa veuve Jacqueline au Centre Pompidou et aux musées d'Art moderne

de Paris, Strasbourg, Marseille...



Les éléments qui se cherchent (dit aussi Présence explosive du symbole)

           mars 1958 peinture à la cire sur papier contrecollé sur isorel

                                                     Matriarcat

                         Avril 1947 Huile et cire sur toile 100 X 83 cm

                               Sources profondes (dit aussi la Source)


                 Novembre 1946 - Peinture à la cire sur carton 72,5 X 59,8 cm




           Femme se dépliant - 1954 peinture à la cire sur carton 78 X 57,5 cm



                     Les traces enchevêtrées

                                                    Huile sur toile et grattage 92 X 73 cm


Rupture et conciliation des formes

                                   1959 - Huile et plâtre sur panneau 65 X 81 cm

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