samedi 23 septembre 2017

Cap sur Aurignac

pour écouter Jean Clottes nous parler des chamanes de Sibérie ou des Amériques
 auprès des sculptures de Michel Battle. Voilà pour l'essentiel.
 Mais pas que .
Il y a longtemps que j'adhère aux hypothèses de Jean Clottes largement partagées par Lewis-Williams d'un état de transes des artistes du paléolithique lorsque ils s'adonnaient à la peinture des gravures pariétales. 
La série de photos qui a animé sa présentation hors le récit de ses expériences en présence de chamanes, nous a fait une fois  de plus fait "toucher du doigt" leur façon  d'incorporer ces dessins aux lignes déjà présentes dans la roche.
On pourra en reparler plus tard si cela vous intéresse.





Je ne souhaitais pas rentrer de nuit dans une région largement peuplée de sangliers ou de cerfs qui ont la facheuse habitude de traverser les routes "entre chien et loup".
 Un soleil rouge flamboyant accompagnait ma descente sur Boussens où j'avais retenu une chambre.


                  Le réveil, à l'opposé, fut un régal de brume flottante sur le lac.

  où doucement toute la population de canards, de hérons ou de mouettes      s'ébrouait gentiment


Mais je ressentais l'appel de la montagne  et pour cela j'ai enfilé une série de cols dont le premier, celui de la Crouzette m'a donné quelques inquiétudes :
 l'étroitesse de la route permettant difficilement de se croiser.
                         Je me sentais beaucoup mieux parvenue au sommet...

            au lointain, le Mont Vallier  avec l'unique glacier des Pyrénées, en péril.

          http://www.ariege.com/decouvrir-ariege/geologie/glacier-du-valier

                    une mer de nuages blanchissait le fond des vallées


Mon col préféré, en Ariège, le col de Péguère où toute la chaîne déploie ses sommets .


           pour les plus lointains, c'est l'Espagne, où je vous ramène demain


       les plus hauts sont encore saupoudrés de la neige tombée le 18 dernier.



 Il était enfin temps de laisser la voiture et d'aller fouler aux pieds les tapis de colchiques vers le Cap du Calmil.



                                  échappées sur les pentes vertigineuses



 au fil de la montée la vue se dégage après avoir quitté l'ombre des sapins, des mélèzes et des hêtres 








                                             les fougères ont jauni




                            la barrière qui clôt les estives 
                                 dorénavant c'est le règne des myrtilles




                                                                   et des bruyères








      on retrouve alors les forêts tressées " à l'africaine" du Consulat de Foix.

                     Mais il va falloir redescendre, bien à regret.


                                     quelques chevaux y restent encore







































https://www.youtube.com/watch?v=JJH8uYOHyeU



http://www.espritsnomades.com/artsplastiques/batlle/batlle.html

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