vendredi 7 décembre 2018

Shishkin

 Et pourquoi, diable!!! ce saut à l'Est, parce que il y a une logique .. et qu'en

évoquant l'Exposition Universelle  de 1866, j'ai bien pensé qu'il devait y avoir

 un pavillon russe, et que je n'avais qu'à aller dans ma bibliothèque retrouver les

vestiges de la période où l'on m'appelait "Aniouta". Sept ans d'études de la

 langue russe cela laisse non seulement des souvenirs mais aussi des traces et le

catalogue dédié à Shishkin s'y positionne en bonne place.


  Auto-portrait 1886


Un petit tour sur le Net, mais je vais privilégier, aujourd'hui, ses dessins, y

figurent aussi quelques unes de ses oeuvres.




 Parmi les oeuvres qui sont exposées dans ce pavillon russe, Shishkin présente

 quatre dessins à l'encre dont je n'ai malheureusement pas les titres et une

peinture '" Vue des environs de Düsseldorf".



Si vous allez en Russie cet artiste majeur de cette époque est dans tous les

musées du pays, rien en France à ma connaissance.

 Comme tous les artistes il a voyagé mais toujours à l'Est, autour du lac Ladoga,

dans l'ile de Valaam, en Allemagne, en Suisse où il visite les ateliers de Calame

et de François Didet.


                     https://www.youtube.com/watch?v=Fyuag4IFa8w

Ne cherchez chez lui ni impressionnisme ni réalisme à la Courbet c'est une

 restitution fidèle de la nature,  des arbres, peints ou dessinés avec un je ne sais

quoi de plus qu'on appelle" l'atmosphére".


 Le Rucher 1882

 C'est d'ailleurs cette vue de Dûsseldorf qui lui vaut le titre d'Academicien (1865)

Il intègre le groupe des "Itinérants"  (Peredvizhniki). C'est le pinceau à la main

 qu'il quitte la vie en 1898.


             La courbe du renard roux épouse celle de l'arbre écorcé,

des reproductions de reproductions ne peuvent pas "donner", la précision du 

trait,  le rendu des couleurs, la spontanéité de la scène, on entendrait le

 battement d'ailes de l'oiseau qui s'enfuit.


Quelle infinie patience pour tracer toutes ces feuilles, toutes ces brindilles !!

                   https://journals.openedition.org/diacronie/1411



de saison,  une belle épaisseur de neige sur fond de beau bleu profond

sûrement un clair de lune  (1891)



à Kiev (en tout cas à mon époque )

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