mardi 12 février 2019

l'Art de la porcelaine suite

 Je me suis un peu perdue hier dans les méandres de cette fabrication au point 

de n'en rester qu'au stade du brouillon......

 En effet, parmi vous tous je ne sais si, en savoir plus sur cet art, relève de 

l'amateur d'art, du novice ...intéressé, du collectionneur déjà avéré ?,

il me faut par conséquent mentionner les bases,  tout de même,  sans trop 

m'y attarder. 

Je vous parlais hier de la grande découverte du kaolin en France, qui va enfin

 permettre de fabriquer des porcelaines dignes de la fabrication chinoise que

 les amateurs d'art admirent tant grâce à la Compagnie des Indes.

Au mélange des pâtes tendres on va donc ajouter au kaolin, du felspath 

quartz blanc) et des gypses, certains mêmes y ajoutent de la poudre très fine

 de porcelaines cassées et broyées.. Cet affinage, si je puis dire, se confortait

 d'une fermentation  et comme pour le vin foulé aux pieds dans les cuves , on 

procédait avec les moyens du bord .... au "marchage" de la pâte que l'on avait

 étendue sur une épaisseur d'une trentaine de centimêtres, les ouvriers 

marchaient dessus en spirale de l'intérieur vers l'extérieur et inversement puis

 formaient un pain d'une vingtaine de kilogrammes.. Venait le temps du

 tournage ou bien de la fabrication du moule, on obtient donc des porcelaines 

tournées moulées ou coulées; intervient alors la confection détaillée de l'objet 

les anses, les  becs, les fleurs qui vont couronner le couvercle etc, et qui vont

 être fixées grâce à la pâte liquide dite barbotine qui va durcir à la cuisson ; il 

faudra laisser sécher tout cela avant de les enfourner. Pensez bien que tout ceci

 se fait maintenant grâce à un outillage mécanique,

  (même le boulanger ne pétrit plus à la force des bras)

 Passons à la cuisson, ces pièces "crues" vont être placées dans des "gazettes"

pour les isoler des flammes.


                                        Diverses formes de "gazettes"

 Puis placées dans le four en briques réfractaires :

à la base on sortira les porcelaines de "grand feu"  (1300 °à 1500 °) et celles 

situées au plus haut du four bénéficiant d'uns chaleur moindre  "le petit feu". 

Ensuite pour la surveillance tout est affaire de "flair", de "métier".


 Voici donc un rapide aperçu des premières étapes de la fabrication ancienne 

 des porcelaines et pour le plaisir :



          Porcelaine tendre de Sèvres  du milieu du XVIII ème siècle

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