mardi 30 avril 2019

Peniscola : suite

Lorsque Phéniciens, puis Grecs,puis Carthaginois,puis Romains,puis Byzantins 

et Arabes s'installaient sur cette côte,( il faut pourtant citer le général Suchet

 qui pour Napoléon Ier vint aussi apporter son lot de batailles) Peniscola était 

encore une île ; du petit port toujours actif, avant restauration complète, on 

voit bien les murailles qui l'enserrait.



 Selon votre sensibilité vous pouvez suivre l'épopée templière ou papale.

                      Toutes deux sont parfaitement explicitées.

 
       armes de Pedro de Luna (croissant de lune) et croix templière s'y affichent

       tel un tableau moderne incitant à la réverie, mer et ciel s'étagent
 

Pedro de Luna ne rêvait sans doute qu'à son pouvoir perdu : bien que se

considérant toujours pape,  à sa mort un autre pape est élu ( Clément VIII ) dans

 la salle du conclave où il faut descendre, mais seulement pour six années.

Les temps étaient durs et l'entretien de la forteresse onéreuse, il va donc être

dans l'obligation de vendre plusieurs manuscrits de grande valeur,






    Trois enlumineurs se distinguent Crespi, Mertge et Soler dans l'écriture et
 
les enluminures  d'ouvrages tels que la Chronique de Marti de Troppau qui  a

pu être réalisée en deux temps, la première en Avignon et la seconde lors de 

la résidence à Peniscola. Priorité donnée en 1413 à d'autres postes, la garde les

 défenses et les ambassades.

 fac-similé de la  première page de cette Chronique Martinienne de Marti de

 Troppau conservée à la Bibliothèque Nationale de France . Les enluminures ont

 été exécutées en Avignon; on peut remarquer la première lettre initiale 

historiée, et la fastueuse bordure à base de feuilles de chardon qui court sur

les marges.

                                             Blason du pape Luna entre deux anges

 Un des joyaux de cette Bibliothèque qui a dû se vendre est précisément la

 Bible des Papes d'Avignon, une oeuvre composée de 22 tomes où l'on pouvait

 lire les commentaires de la Bible par Nicolas de Gorran et Hugues de Sancto

 Caro. En 1426, la cathédrale de Valence l'achète au marchand Llop Martinez 

pour la somme de 1.100 florins. Elle est actuellement conservée dans les 

Archives de la cathédrale de Valence. Ce type de manuscrit était commandé

 par la plus haute hiérarchie ecclésiastique, ce sont les meilleurs ateliers

 d'enlumineurs français qui l'ont réalisée, à merveille.





 Pour ce qui est des  Templiers ; trop riches (les premiers banquiers du monde

 méditerranéen) , trop puissants, trop présents par le tissu de leurs 

commanderies, trop incorruptibles sans doute, admirables pour leur code

 d'honneur, ignoblement supprimés.







            transport de fonds et de pélerins activité économique et commerce.


Roger de Flor était le capitaine templier du navire 'El Halcon del temple" 

 Ruggero da Fiore,  Roger de Flor ou Rontzerius, né à Brindisi vers 1267 de 

père allemand et de mère italienne. 

mort assassiné à Andrinople le 30 avril 1305, est un condottiere mercenaire 

italien et un chef des Almogavres. 

né à Brindisi en 1267 

assassiné à Edirne en Turquie le 30 avril 1305

 Chef de la" Compagnie catalane "

 http://caminosyencomiendas.blogspot.com/2016/12/halcon-del-temple-
 y-roger-de-flor.html




 En 1129 le Concile de Troyes donne une Régle à l'ordre des templiers initié  

par Hugues de Payens en 1127 .


  Les symboles externes quotidiennement portés : la cape blanche, la croix et 

la bannière déployée en signe de ralliement lors des batailles.

 D'autres signes aussi les caractérisaient, peuves des sciences acquises en 

Orient :astrologie, mathématiques, géométris construction, poliorcétique  arts 

de la guerre. C'est dans cette salle que nous avons souhaité honorer ce monde

 "quasi magique" qui les rendit si spéciaux.

  
                                                           Un templier doit vaincre ou mourir

  Les croisades furent une époque de héros, ils furent nombreux, souvent

 anonymes, faisant toutefois partie de ce monde de légendes de chevaliers et 

d'épées. Dans cette salle qui occupe la base de la tour occidentale on se 

souvient de tous. 

Malgré des destructions  postérieures cet endroit prouve la volonté du château 

de survivre.

             Comme survit la mémoire de cette épopée.

 






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