mardi 25 septembre 2018

Santo Estevo suite




                                         cloître des évêques  


        Quel joli titre !! "architectures qui se donnent la main"

des trois cloîtres celui-ci est le plus beau et complet ; 

suivent quelques informations sur les étapes de sa consolidation ou de ses transformations.

                  le suivant est Renaissance



  Au XVI ème Santo Estevo vit son époque de plus grande expansion. 

Depuis cette enclave, elle gérait un réseau qui atteint jusqu'à 37 églises, une

 fois que les proches monastères de Santa Christina et de Pombeiro y furent

 annexés. Ila apportèrent à eux  deux un total de 13 églises auquel on peut

 ajouter  celui des 24 déjà en sa possession.
 (Nous avons déjà vu le nombre de ses résidents en période de paix comme d'accidents ou maladies) 


Quelque difficulté à vous proposer un parcours logique, comme à mon habitude je pars dans tous les sens, reviens sur mes pas, m'intéresse à un détail et me souviens que j'ai vu son équivalent  etc

                                           Puisque nous sommes dans les extérieurs...












Nous avons déjà vu que la

 pêche dans un Sil très

poissonneux était une

ressource non seulement

pour les repas des

 moines

mais aussi pour en faire

 commerce.

Il fallait y descendre  !!








Ce salon qui posséde actuellement une capacité de 180 personnes était à l'origine le réfectoire des moines. Ils prenaient leur repas en silence en écoutant les prières ou des passages de la Bible que l'un d'entre eux lisait depuis son pupitre,  toujours conservé.
La vie à San Estevo se passait pratiquement sans paroles, entièrement dédiée à la prière et au travail. Le "frère passait une bonne partie du jour à l'église (on aurait pu rajouter de la nuit aussi je suppose que la règle de St Benoit comporte aussi :
matines ou vigiles : milieu de la nuit (minuit) ;laudes : à l'aurore ; prime 1er heure du jour : tierce 3 ème heure du jour : sexte 6 ème :  none 9 ème et les Vêpres du soir)
 Il y avait ceux qui faisaient partie de la hiérarchie, les autres étaient assignés à une tâche : apothicaire, cellerier  (administrateur de la dîme) cuisinier, archiviste ou écrivains, surveillants (gendarmes)et avocats et un bon nombre de  domestiques en charge des troupeaux, des cultures ou du vestiaire.
























les motifs

 végétaux sont 

nombreux dans 

la

décoration des

 chapiteaux







































 Les moines de Santo Estevo cultivaient un jardin de 3 hectares 500. 

Cependant les fruits représentaient une part minime des biens de San Estevo.

 Le monastère constituait une véritable industrie avec des possessions réparties

 entre les deux rives du Sil  et du Miño fleuve qui marque la frontière avec le 

Portugal. En plus des pêcheries et et des ports, il possédait des terres de labour

 et des troupeaux  loués à des villageois, ainsi que des moulins sur le ruisseau 

de Gondrey, des réserves de chasse, des plantations de fruitiers, oliviers, des 

prés, des bois de chataîgniers, des palombières, et des ruchers. La vigne était

  fondamentale et des miliers de ceps couvraient la pente de la montagne du

 haut du monastère aux rives du fleuve. L'antique  chai au sous-sol abrite

 maintenant le spa du parador.

Les moines avaient aussi creusé des fosses  par souci de la conservation des 

denrées  et des viandes, gelées en hiver, fosses recouvertes de terre et de

 sciure. Voici toute une économie de subsistance et de commerce faite pour 

assurer la prospérité de cette abbaye et la subsistance de sa communauté.

http://www.turismo.gal/que-facer/rutas-turisticas/ruta-da-ribeira-sacra?langId=fr_FR

https://www.youtube.com/watch?v=IfgDKlfXTg8

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