vendredi 7 septembre 2018

A Santiago


             https://www.youtube.com/watch?v=_AEUabPDIno

Petit tour de ville, avant de prendre le large, au sens propre du terme....

 Tour à tour l'Hopital Royal fondé par les Rois Catholiques.

Somptueux lieu d'hébergement et de bienfaisance pour les pélerins des siècles 

passés (maintenant Parador) ; ce portique  est un retable plateresque exécuté

 par les maîtres français Martin de Blas et Guillèn Colàs.

 de ce fait nous ne verrons pas l'intérieur où ont aussi oeuvré Petit Juan, maître

 Felipe ou Cornelis de Hollande

Une autre famille régne sur la ville ce sont les Fonseca, oeuvrant pour la 

pacification entre les confréries et les prélats et la violence des bourgeois au 

XV ème siècle.

 Au couvent de Saint François lors des Cortes de 1520, Alonso  de Fonseca III 

reçoit Charles Quint à son passage vers les Pays Bas.



Leur époque se caractérise par l'impulsion artistique et culturelle et la 
 
splendeur du plateresque  ainsi que l'expansion  de la "Vieille Etude" fondée 

par le "bon bourgeois" Diego de Muros, puis l'évêque des Canaries du même 

nom et le scribe Lope Gomez de Marzoa, qui par Bulles successives va devenir 

l'Université de Santiago.











  l'Apôtre Jacques trône aussi sur la façade du monastère de San Martin Pinario 

                                   attribuée à Fray Manuel de los Martires

 Une large part de la vaste zone monumentale de l'Est de la cathédrale est 

occupée par le monastère de San Payo ou Pelayo, sa longue façade aux très 

hautes fenêtres superbement ornées de grilles, n'annonce rien de bon

 pour les amateurs de liberté : rébarbative, austère à souhait !!!

Mais je ne craindrai pas d'y rentrer, désert d'ailleurs !! 

fondé par Alphonse II le Chaste et ses moines bénédictins

Le portail  s'ouvre sur le coin de la Via Sacra.





































La vaste grille  du fond 

de l'église habillée de drap permettait aux "cloîtrés" de suivre l'office sans être 

vus.

  j'ai connu cela aux "Réparatrices " de Toulouse jusqu'au jour où ne restait plus qu'une trés agée religieuse que vous n'aperceviez même pas au niveau du "guichet" !!!
Mais cela existe encore en divers endroits d'Espagne


 Le plan en croix grecque comporte une coupole qui vient s'appuyer sur de belles trompes de voûtes 




 Sombre, sans grande

 luminosité ce retable 

baroque est cependant 

somptueux, inutile de 

chercher les statues-

colonnes romanes de 

marbres l'une est au 

Musée archéologique de 

Madrid, l'autre au Musée

Fogg de Cambridge.

mais vous y verrez

 l'autel de marbre veiné 

qui selon la tradition 

était consacré par les

 disciples de l'Apôtre.




 Mais qui est Pelayo? Pelage  le Conquérant en français.

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9lage_le_Conqu%C3%A9rant

http://www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=P%E9lage+le+Conqu%E9rant

 C'est une période que j'affectionne particulièrement; en effet, pour rappel 

Toulouse fut la capitale des Wisigoths avant qu'ils ne soient chassés par les

 Francs en 508 et ne recréent leur royaume en Espagne.



Encore une ou deux vues avant de quitter Santiago pour le Finisterre de 

l'Espagne. Je vous avais montré les Platerias à la tombée de la nuit

  les voici de jour !!!..



           J'assistais à cette conférence :

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/histoire-a-toulouse-les-rois-wisigoths-ont-recree-une-rome-miniature_3519292.html

Ce texte me semble bien résumer  ce qu'est Compostelle :

 http://www.patrimoine.ville-arles.fr/document/compostelle-arles-griffeuille.pdf



 Dans la vitrine d'un antiquaire proche de la cathédrale

 Insolite reflet






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