lundi 20 août 2018

Le calice de l'infante Urraca

https://es.wikipedia.org/wiki/C%C3%A1liz_de_do%C3%B1a_Urraca#Posible_Santo_Grial

  Vous n'avez une fois de plus que la copie du calice lui-même ; lorsque vous en

 faites le tour, sous sa vitre blindée, il est d'une infinie transparence et 

préciosité, moins régulier que sa reproduction, plus petit aussi.

 Je traduis : c'est exactement le récit du guide . 

C'est une piéce d'orfévrerie romane donnée à l'infante léonaise Urraca de 

Zamora (1033-1101) seigneure de Zamora et  petite-fille du roi Ferdinand Ier de León ,

 remontant ainsi à la seconde moitié du XI ème siècle. Actuellement conservée

 au Musée de la Collégiale de San Isidoro de Leon. L'archéologue Manuel 

Gomez Moreno la qualifie de 

                "pièce exceptionnelle, aussi bien qu'unique "

Le calice se compose de deux coupes  très anciennes ; le ciboire proprement dit

 et l'autre qui lui sert de socle d'origine greco-romaine, antérieure au

christianisme, faites d'agate. Elles présentent quelques ébrèchures, antérieures à

 l'élaboration du calice. On ne connait pas l'origine de ces deux coupes, de leur

 histoire ni de leurs  avatars, non plus que de la décision  de dona Urraca de

 confier à des orfèvres  un objet matériellement sans grande valeur. On spécule

sur une possible consécration de cet objet à la liturgie, faite par un vénérable

personnage de  l'église chrétienne primitive mais il n'existe aucun texte

 document ou témoignage écrit à ce sujet. Dans tous les cas les orfévres

  réalisèrent un travail artistique exceptionnel transformant un objet païen en un

 calice digne d'admiration. Les pièces d'agate sont à l'intérieur recouvertes d'or

noeud et socle laissant à découvert une grande partie de la coupe et du socle.

Le métal est travaillé avec une grande délicatesse en filigranes formant des

 dessins , des arcs des spirales et des coquilles. dans les creux sont incrustés

 perles, émeraudes, améthystes et saphirs. Il y a aussi un macaron de verre,

 imitant un camée postérieur à l'élaboration du calice. Sur le socle  on peut lire:

IN NOMINE DOMINI VRRACA FREDINANDI
 Selon certains historiens des documents médiévaux appuyant la thèse que cette

coupe puisse être le saint Graal ont été localisés à la Bibliothéque du Caire., en

provenance de l'Université Al Azhar

 Il est supposé qu'un  texte traduit disait que la coupe adorée par les

Chrétiens avait appartenu au Messie et qu'elle avait été envoyée au sultan de

Denia Ali ibn Muyahid ad-Danii. Celui-ci avait expédié au sultan fatimide Al-

Mustansir uun bateau chargé de victuailles pour faire face à une famine, en

remerciement celui-ci lui renvoie un bateau chargé de trésors dont cette coupe

faisait partie . Plus tard, ils auraient mentionné que ce sultan avait l'intention de

 l'offrir au roi de León, Ferdinand I er pour renforcer leur amitié.


 Dans le second texte on raconte qu'un des hommes de Ali ibnMuyahid ad-Danii.

aurait extrait un morceau de la coupe à l'aide de sa dague pour l'envoyer à

Saladin afin que le portant sur elle,  sa fille  puisse être guérie.

Selon les historiens Jesús Ortega del Río  et Margarita Torres Séville, la coupe

apparaît dans la Chronique  de Lucas archevêque de Tuy au XIII ème , dans

l'oeuvre "Voyages" de l'humaniste Ambroise de Morales au XVI ème et dans la

vie d'Isidore de Séville rédigée par le frère Tomás Granda et le Père  José

Manzano au XVIII ème .

En 2010 lorsqu'elle fut démontée pour réaliser sa copie on a pu constater le

manque du morceau  autrefois prélevé, accréditant l'envoi de celui-ci à Saladin.

              Cette coupe garde son secret et toute sa beauté.

https://es.wikipedia.org/wiki/Urraca_I_de_Le%C3%B3n


 Va pour la copie !!!


 bien à contre-coeur.......


















































































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