jeudi 20 novembre 2014

Le bleu égyptien

Après les verts de gris, céladon, pourpre, comment faire pour le bleu ? 

qui à vrai dire n'a rien de typiquement égyptien bien que utilisé au temps des Pharaons, III millénaire avant JC









C'est un pigment synthétique obtenu par cuisson  à four ouvert entre 870° et 1100° d'un mélange de cuivre, de quartz et de calcium, lentement refroidi.
En remplacement du lapis lazuli extrait en Afghanistan.



Je vais vous raconter l'histoire d'un candélabre voyageur posé là (plus d'une tonne)  mis en exergue des autres candélabres peints, sans doute.
Je l'ai trouvé splendide,  positionné dans un coin de salle près de l'issue de secours, du siège de gardien à ses pieds, la bombe à incendie presque appuyée dessus, j'ai eu du mal à trouver un bon angle pour le photographier et après l'avoir trouvé, il m'a encore fallu faire très vite entre les va- et- vient de la gardienne: bilan la photo  est floue.





 J'ai voulu le retrouver au Louvre d'où il est momentanément absent, bien sûr puisqu'il est à Toulouse !!! mais il vient de Campanie, prés de Naples où il a été découvert en 1777.
Un moment dans les collections du Vatican, c'est une saisie Napoléonienne de 1798.
J'ai pris tout mon temps pour profiter de la frise des quatre ménades dansantes, l'une d'entre elles portant le thyrse, attribut majeur de Dyonisos.
Ces bacchantes ont la tête tournée vers le Ciel en signe d'extase dans le cadre des processions du Dieu Bacchus.


                                  Dans les catalogues du Louvre, ci-dessous



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