vendredi 17 février 2023

Doménikos Theotokopoulos

 Autrement dit "El Greco" et c'est par lui que je souhaite  débuter cette petite série

 sur les représentations de la Passion du Christ qui ont donné lieu à des chefs 

d'oeuvre, des plus anciens au plus modernes,  Dali ou Chagall. Il en est de même 

pour la fin d'année avec les Nativités ou Adorations des Mages, le sujet est certes

 plus gracieux mais les oeuvres sont aussi expressives.

 El Greco, comme Le Titien ou Léonard de Vinci ou Le Corrége  donne à son Christ

 Pantocrator, Sauveur du Monde, une composition de style très bysantin.

 Sa formation, en Crète, en est sans doute la raison, sa dimension sur un fond

neutre, l'expressivité des yeux et les gestes des mains sont très proches des icônes

 bysantines.  L'influence de l'école Vénitienne se fait aussi sentir  avec sa gamme

 chromatique de rouges et de bleus, la lumière irréelle qui entoure le visage et le

 corps se détache sur le fond sombre sinon noir de l'oeuvre. 

Il existe des toiles aux versions "en pied" comme celles du Musée du Prado, de la 

cathédrale de Tolède ou de sa Maison Musée.

 La National Gallery d'Edimbourg et la Gallerie Civica Parmeggiani le représentent

en  buste comme celle-ci du Musée de Càceres.

 L'ample chevelure qui entoure le visage est similaire à la toile de la cathédrale de 

Tolède.

 


 

 

 Cette toile a subi des aventures : volée le 21 mai 1979 à l'intérieur même du 

musée (72 X 54 cm), elle est retrouvée grâce à une enquête policière dans une

 consigne de l'aéroport de Madrid  sans son cadre d'origine.

https://www.artefields.net/le-greco-grand-palais-tranfigurations-picturales/


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