samedi 27 février 2021

Les Csikos de la Puszta hongroise

  Voilà encore des traditions bien lointaines pour un pays qui, enclavé, a eu bien du

 mal à s'affirmer entre tous ses voisins, traditions équestres bien entendu, en ce 

qui nous concerne dans cette série.

                   https://www.youtube.com/watch?v=Gv7h4EhCMLM

 C'est l'étalon anglo-normand Nonius  capturé à l'issue des guerres napoléoniennes

 dans le haras français de Zwelbrucken qui est à l'origine de cette race hongroise 

qui porte son nom, mais il n'est pas le seul en Hongrie.

 La Puszta se trouve au pied des Carpates  et suit la Tisza, fleuve indomptable, 

elle est le royaume des csikos qui suivent les hordes de chevaux qui vivent en

 liberté

Les csikos ont pour ancêtres les nomades qui parcouraient les steppes de l'Oural

et des monts Altaï : délogés par d'autres peuplades ils trouvent refuge plus à 

l'ouest entre la mer d'Aral et la mer Casspienne Ces nomades composées de neuf 

tribus donneront la prépondérance à la plus puissante d'entre elles,  les Magyars

et ils y resteront. Si nous remontons plus loin encore nous allons rencontrer Attila 

qui a traversé cette région et choisi le lit de cette rivière Tisza comme sépulture.

 Mais bientôt ce sont les Tatars qui vont déferler sur ce bassin des Carpates en 

1241. A Segesvar le plus grand poète hongrois Sandor Petöfi mourra sur son 

cheval face à un canon russe ... en 1849.

 Le costume du Cszikos comporte un grand chapeau noir aux bords relevés, la 

blouse bleue à larges manches  est recouverte d'un petit gilet de feutre noir brodé

 de fleurs, les bottes sont noires, souples et en main le célèbre fouet à cerceau 

comme vous pouvez le voir sur le document ci-dessus.


 Ce cheval a une belle attitude de défi !

Avant eux les hussards se sont illustrés sur ces si nombreux champs de bataille!

 Tout hussard qui n’est pas mort à trente ans est un jean-foutre, et je m’arrange 

pour ne pas dépasser ce terme », déclara Antoine Charles Louis de Lasalle. 

Général à la bravoure légendaire, il meurt à l’âge de 34 ans, tué d’une balle en 

plein front lors de la bataille de Wagram (5 - 6 juillet 1809). Car il est vrai que les 

hussards possèdent depuis leur création une renommée de soldats d’exception !

Les hussards apparaissent au XVe siècle en Hongrie. A l’époque, l’Europe orientale

 subit l’invasion des Turcs. Pour résister, le roi de Hongrie, Mathias Corvin

 (1458-1490), crée un corps de cavalerie légère : les hussards. Constituée de vingt

 cavaliers, ils sont capables de se mouvoir rapidement pour surprendre et frapper 

l’ennemi. Le rôle de ces cavaliers est de collecter des renseignements. Servant

 d’éclaireurs, chargés de harceler l’adversaire, les hussards font souvent preuve

 d’un grand courage. Leur tactique peut s’apparenter à celle de nos commandos 

contemporains.

Leur réputation, comme troupe d’élite, se répandit partout en Europe. A partir de 

1637, au moment de la guerre de Trente ans, les Français recrutèrent ainsi

 plusieurs centaines d’hussards hongrois. En 1692, le roi Louis XIV crée le premier

 régiment de hussards hongrois et allemands. En 1789, la France dispose de six 

régiments de hussards. Sous le Directoire, on en compte treize, dix en 1803 et

 quatorze en 1814.

Mais ce qui contribua surtout à leur postérité est leur uniforme. Coloré et finement

 brodé, il se compose d’un shako noir à cordon blanc et plumet, une pelisse et un

 dolman. Ils sont équipés d’un sabre, qui pendait bas derrière les jambes, ainsi 

que d’un pistolet et d’une carabine, au cas où le cavalier ait à combattre au sol. Ils

 portent également une large sacoche permettant de tenir à l’abri de l’humidité : la

 sabretache.

De nos jours, les hussards ont délaissé leurs chevaux au profit de blindés.

 Actuellement il ne reste en activité que trois régiments de hussards en France

, comme le 1er régiment de hussards parachutistes 

              https://www.youtube.com/watch?v=0A3ICwxmbu4

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