jeudi 4 février 2021

La chevalerie

  Au Moyen-Age avant que  Grisone ne découvre  les textes antiques c'est Godefroy

 de Preuilly qui codifie le réglement des tournois où l'aristocratie se mesure dans

   des joutes ( quelque fois fatales !! ) exercice de divertissement mais qui peut

 servir d'exercises pratiques que l'on exercera sur les champs de bataille ; il y en 

eut de célébres!

 Il y avait trois sortes de joutes : le "behort"où deux cavaliers s'affrontent sans

 armure avec lance et bouclier ou la "joute"  où les adversaires sont recouverts

 comme leur monture par de lourdes armures (inconvénient majeur lors des 

batailles où le chevalier désarçonné était alors à la merci de son adversaire) et le 

"piquer", les lances y sont de 3 mètres 50, pour s'en parer, bouclier et armure.

  Maximilien Ier  en cavalier de 1508 gravé par Burgkmair

 Lorsque les armes à feu vont faire leur apparition  c'est Walhausen qui va écrire

 'l'Art militaire à cheval" en 1616. Le  tout est de garder une bonne assise ! que 

les cavaliers asiatiques  ont peut-être de façon innée avec leurs arcs.


  Comme d'ailleurs les peuples africains et amérindiens. Nous verrons cela un peu

 plus tard. Pour l'heure, suivons l'évolution de l'art équestre par pays européen.

En France c'est donc Antoine Pluvinel de la Baume  qui s'illustre dans cet art.

 Il écrit en 1623 le "Manège Royal" suivi en 1688-1751 par François Robichon sieur

 de la Guérinière qui devient en 1715 écuyer académiste et ouvre l'académie

 équestre qui porte son nom.

 L'Angleterre n'est pas en reste ce seront d'ailleurs ses chevaliers et ses archers

 qui mettront à terre la cavalerie française. Ici c'est le duc de Newcastle,  William

 Cavendish qui prend les rênes en main  avec sa "Méthode et invention nouvelle de

 dresser les chevaux". en 1658 et l'ouverture à Anvers de son manège.

 


  En Espagne, ah ! en Espagne ! son célèbre cheval andalou !... Au milieu du XVI

ème siècle c'est Paolo d'Aquino et Vargas qui s'illustre, sans doute après avoir été

 l'élève de l'académie napolitaine.

                    https://www.youtube.com/watch?v=nkqm95noySA

Au Portugal, qui, entre autre, a la particularité de toréer à cheval sans mise à 

mort c'est Carlos de Andrade qui écrit  Luz da Liberal et Nobre Arte da Cavallaria,

 paru en 1790.

Et pour évoquer la création de la Haute Ecole Espagnole de Vienne pourquoi pas

 un petit galop !!

                    https://www.youtube.com/watch?v=6JOEfvE8i24

 La première mention d'un "Manège Espagnol à Vienne date de 1572

 Leurs maîtres-écuyers ont fait date : Christopher Edler von Regenthal de 1710 à 

1729, suivi de Adam von Weyrother de 1729 à 1740.

 et Max von Weyrother de 1754 à 1760 en tout cas pour le XVIII ème siècle 

Au siècle suivant, en Allemagne parait le" Système de l'Art équestre" de Louis

 Seeger en 1848.

 Oyenhausen rédige le "Fil conducteur pour le dressage du cavalier et du cheval".

Et en 1895 Steibrecht compose "le Gymnase du cheval". 

Autant de pistes de recherche si vous vous intéressez à ce sujet, dans vos langues 

et pays  respectifs. 


                                                                                                               à suivre

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