mercredi 29 janvier 2020

Mister Freeze Hall 2

 C'était la fête au hall2  qui a sans doute d'autres fonctions : spectacle de

danse, sono à fond et petits skateurs

                                                            Vit et travaille à Toulouse

100 TAUR est un plasticien, peintre, graffeur et sculpteur toulousain qui produit 

une oeuvre onirique et fantastique.

Sa fascination pour la nature et pour les mythologies du monde est saisissante 


sur les fresques d’animaux géants au Muséum de Toulouse par exemple ou sur 

ses montres au Musée des Augustins de Toulouse.

On classe souvent son oeuvre protéiforme dans la famille du low-brow, ou pop 


surréalisme, culture populaire underground née aux États-Unis, en marge des 

circuits académiques. Ses influences sont foisonnantes : littérature fantastique, 

personnages de fiction, mythologie grecque, livres d’anatomie. De Bob l’éponge

 aux films de Murnau, de Centaure aux Chevaliers du Zodiaque, d’Edgar Allan

 Poe à Star Wars. D’abord figure du graff on retrouve ses réalisations un peu 

partout en Europe et aux États-Unis.








                                                                      Maye

Victorien Liria, alias Maye, est né à Sète en 1990. Passionné par le dessin, il 

s’exprime d’abord dans les rues de Montpellier avec le graffiti où il développe 

une recherche autour du lettrage depuis 2004. Influencé par la scène locale, il 

profite de chaque rencontre pour poursuivre son apprentissage et réussit à se 

faire une place parmi ses pairs. Sa détermination et son talent lui permettent de

 rapidement s’améliorer sur les murs.
 
Autodidacte en peinture, Maye passe du mur à la toile en 2013. Il travaille sur 

ces deux pratiques de manière complémentaire. La peinture sur toile lui permet

 d’utiliser les expérimentations qu’il a développées sur des supports éphémères 

et de commencer à construire son oeuvre de manière pérenne. Contrairement

 au mur, la toile étant faite pour durer, il en profite pour y déployer son goût du 

détail et de la narration.

Son travail sur toile nous fait voyager à travers des scènes allégoriques

, inspirées de ses expériences personnelles, de ses souvenirs et nourries par 

son imagination. Perfectionniste, Maye aime jouer avec la profondeur de 

l’image, les effets de lumière et les matières pour créer ses paysages où la 

nature vient recouvrir les ruines d’un monde futuriste. La confrontation entre la 

technologie et une végétation luxuriante nous rappelle la fragilité de la relation

 entre l’Homme et la nature.

Ses décors sont habités par des personnages longilignes, souples et courbés. 

Leurs vêtements très détaillés laissent apparaître en partie leur corps à demi 

mécanique. A l’image de leur environnement, ces femmes et ces hommes sont 

composés d’éléments naturels et artificiels. L’interaction épanouie entre ces 

figures humaines et les animaux qui les entourent contraste avec le chaos 

ambiant et apporte une touche d’espoir. On retrouve cet optimisme aussi dans 

son utilisation de couleurs pastel, dont la chaleur et la lumière jaillissent par 

endroit.





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