lundi 28 octobre 2019

Vals

Ce titre englobe cette étonnante chapelle rupestre du piémont pyrénéen  et le 

petit musée consacré aux découvertes d'un précuseur de l'archéologie

 moderne, l'Abbé Durand,  qui, à ce titre a réuni des trouvailles du 

magdalénien  surtout dans le secteur de Montségur (le Montségur cathare).

On ne peut trouver article mieux documenté que celui de "la Dormeuse" pour

 brosser l'historique de cet endroit où j'ai été très surprise de rencontrer autant

de visiteurs. Je ne rentrerai pas dans les détails de ma perception d'un pays où

 j'habite maintenant depuis de nombreuses années pour lequel je me suis

 longtemps passionnée, mais avec l'impression d'en avoir fait tout le tour  !!...

J'ai revu avec un grand plaisir ce qui n'est donc pas parti pour Toulouse où

St Germain -en -Laye.

                 http://belcikowski.org/ladormeuseblogue/?p=8562

 Commençons par l'édifice de cette surprenante chapelle dont les fresques sont 

désormais visibles encore que des travaux en cours ... ou en suspens ... 

barrent l'accés dans sa partie haute !! 

Il y eut juste le rayon de soleil complice pour faire le tour de cette motte, 

communier avec le site, étonnamment paisible 









































Les rochers de poudingue


 (conglomérat formé naturellement au Tertiaire), naturellement fissurés, offrent

 des abris favorables à l'implatation humaine.




          L'abbé Durand nommé  curé de Vals en 1945, entreprend les premières 

fouilles qui sont poursuivies par l'Association  des Amis de Vals àpartir de 1980.

Elles livrent une sépulture collective de la fin du Néolithique (av 2500 av J C). 

Les abondants tessons de céramiques laissent imaginer un habitat sur 

l'ensemble du site pendant l'Age du bronze et l'Age du Fer (entre 1800 et 50

 avant J C).
Les plus nombreux se situent entre -800 et -600 ans.

Le site a ensuite été délaissé au profit de la plaine où l'on trouve du matériel 

de l'Antiquité. Pendant le Moyen Age, des constructions flanquent la roche 

(traces de trous de poteaux et d'étriers d'appui de poutres)

Un important cimetière du XI ème au XIII ème siècle, jouxte l'église.






  Les vestiges de mur de l'Eperon et du Roc Taillat correspondent aux

 soubassements d'une maison forte du XIV ème siècle.



                   le bénitier de l'entrée basse


 Puis l'on gravit les escaliers dans la roche  pour découvrir la nef et les fresques






































                                                                           cuve baptismale





 



        

























                                               Il  faut ensuite 

                              redescendre l'escalier


 La vue porte au loin sur un paysage d'automne où les arbres ont  encore 

                               gardé leurs feuilles










  les trois ensembles architecturaux qui s'étagent sur cette butte font de cet 

ensemble  un des exemples prépondérant de l'art roman pyrénéen. Comme 

vous avez-vu le lire vous percevez ici l'influence catalane de l'atelier du "Maitre 

de Pedret"

            https://www.universalis.fr/encyclopedie/maitre-de-pedret/








 

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