lundi 7 janvier 2019

Francisco Goya

On progresse, on progresse !!! mais quelle impatience d'arriver à l'essentiel !

Il n'est pas mis en évidence au sein de tous les artistes qui l'ont précédé,

l'accrochage du musée est chronologique et il faudra aller jusqu'au dernier mur

 du musée pour trouver un "Picasso" : vous n'allez pas en sortir comme ça  !!

Moi non plus d'ailleurs, Goya est un monument, c'est pour l'instant celui qui

suscite en moi, intérêt, et recherches approfondies en plongeant  dans

 diverses biographies ; à cheval sur deux siècles, oeuvres de commandes et

 oeuvres d'inspiration personnelle, de multiples dessins et de nombreuses

 gravures sur cuivre se succèdent au long de sa longue carrière.

Certes une maladie que les biographes récents  ne diagnostiquent pas aisément

 le laisse sourd et certains vont mettre prétendre qu'il devient aussi aveugle. 

Je ne suis pas d'accord, jusqu'à es 82 anx sa vue a eu le temps de baisser comme

 tout un chacun !!

C'était un joyeux luron, peut-être a-t-il "attrapé" la syphilis !!!, ce n'est pas

 certain .

 Je suis même allée rechercher mes "Voix du Silence" de Malraux à défaut de

n'avoir pas son  "Saturne". Il y fait de multiples fois allusion, englobant dans sa

 vision du monde.... très vaste, de l'art, de multiples comparaisons.

Francisco, m'a bien effectivement tirée par la manche jusqu'à lui mais nous

 repartirons en arrière, pour l'instant je l'écoute .......



 "Que ne dit-on de moi !! précurseur du Romantisme, et même de 

l'Impressionisme avec ma "Laitière de Bordeaux" de l'Expressionisme avec 

"l'Enterrement de la sardine".

 Mes maîtres ? mes inspirateurs ? Rembrandt dont j'adopte la technique du

 clair obscur, dont je voudrai aussi comme lui, parfaire mes études avec la

 gravure ; Velasquez aussi  dont j'admire le "coup de pinceau" trés précis.

Je ne l'ai pas personnellement rencontré mais j'ai cotoyé Mengs et Tiepolo que

 j'admire. J'aime assez le style de mon beau-frère Francisco Mengs.

D'une façon générale je me confie peu sauf à mon ami Zapater et bien grand mal

 m'en a valu, car les biographes comprennent mal cette profonde affection qui

 me lie à lui et me qualifient d'homosexuel !!! moi le père de six enfants !!!

l'amant de la duchesse d'Albe !!

A ce sujet je vais éviter d'être attaqué, comme le fut Tiepolo, par l'Inquisition

pour des nus que je vêtirai au plus vite. Etes-vous déjà allée au Prado voir mes

 majas ?  On s'amusait au palais !! aurais-je mis sur le corps de la duchesse

 d'Albe la tête de la maitresse de Godoy,  c'est un secret ....

Je ne vous dirai pas non plus pourquoi losque je m'assoupis sur ma table de

travail, mes rêves sont peuplés de hiboux, de " brujas", en tout cas, je peux vous

assurer que je n'ai absorbé aucune drogue. Mais assez parlé de moi, regardez ce

 taleau où j'ai peint le portrait de Francisco del Mazo dans les années 1815.


 Ce portrait est sans concession, comme nombre de mes autoportraits ; mais

 allons voir ce grand tableau de "la Junta des Philippines".



 C'est avec cette vaste toile la troisième de mes oeuvres en résidence dans ce

 musée, mais c'est plus souvent à Madrid que je jette un regard attentif,

quelque fois critique sur l'oeuvre de ma vie"

 
 https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Junte_des_Philippines

  https://www.panoramadelart.com/goya-francisco-del-mazo

              extrait des Voix du Silence p 97 . André Malraux parle de Manet 

..........Il passe de ses premières toiles à Olympia, d'Olympia au portrait de

 Clémenceau, puis de celui-ci au petit " Bar des Folies-bergère", comme la

 peinture passe du musée à l'art moderne. Et ainsi nous guide vers ce qui, du 

passé traditionnel, nous paraiît appelé par le nouvau musée : ses accoucheurs

y seront les maîtres. D'abord, évidemment Goya.

Celui-ci pressent l'art modene, mais la peinture n'est pas à ses yeux la valeur 

suprême : elle crie l'angoisse de l'homme abandonné de Dieu. Son apparent 

pittoresque, jamais gratuit, se relie, comme le grand art chrétien à la foi, à des

 sentiments collectifs millénaires, que l'art moderne entendra ignorer.

Le "Trois mai "1808 est le hurlement de l'Espagne ; "Saturne", le plus vieux 

hurlement du monde. Son fantastique ne vient pas de caprices italiens, mais au

 fond de la peur des hommes ; comme Young, comme la plupart des poètes 

préromantiques, mais avec génie, il rend leurs voix aux forces de la nuit.

 Ce qui est moderne en lui, c'est la liberté de son art. car sa palette si elle

 n'appartient pas à l'Italie, n'est pas toujours étrangère au musée ; le "Trois 

mai", l'Enterrement de la sardine" ne sont que Goya, mais si l'on compare les 

diverses" Majas au balcon" aux Courtisanes de Murillo ...

On peut facilement tirer de son oeuvre comme de l'oeuvre poétique de Victor

 Hugo, une anthologie moderne ; l'orientation en est pourtant ailleurs ..................................................................................................
     
 https://www.fabula.org/actualites/les-ecrits-sur-l-art-de-malraux-en-pleiade_9446.php




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