mercredi 31 octobre 2018

Gustave Courbet

Tout d'abord deux toiles de ses débuts, le portrait de sa soeur Juliette qui fut un

de ses modèles favoris. Coubet peint alors  suivant les méthodes de ses maîtes

successifs, le "Père Suisse, ancien élève de David, l'atelier du "Père Lapin",

 celui du "Père Bau' à Ornans puis l'atelier du Davidien Flajoulot à Paris.

 Les critiques voient dans le portrait de Juliette l'influence d'Ingres, , mais

relèvent quelques "naîvetés" dans la composition du tableau. (1844)

               Je vous laisse en juger.



 Mais quel délice que "Le Hamac" (1844) tout y est parfait  : les lumières, la 

composition du tableau en diagonale, les détails du costume qui laissent penser

 qu'il s'agit d'une journée chaude, 


                                            l'environnement d'une nature foisonnante 

avec une trouée par laquelle on peut parvenir auprès du ruisseau 

rafraichissant.

Quelle opposition avec ses futurs nus, magnifiques de sensualité!

et ne parlons pas de 'l'Origine du monde" qui a fait scandale mais que notre

 époque plus permissive n'hésite pas à afficher.

 Toile "érotique" en opposition à celle du tableau cité plus haut qualifié de 

"pornographique". 

Ce flot de chevelure rousse sera repris dans cet autre tableau de 1865.


Affranchi de ses maîtres, il découvre le Louvre, les peintres hollandais, 

espagnols et de son voyage à Amsterdam en 1847 avec la découverte des 

Rembrandt et des Halz, il revient enthousiaste.


 Nous voici dans ce qui sera son style, "le Réalisme".

 A la mort de son grand-père, Courbet transforme une partie de sa maison en 
 
atelier,  très attaché à sa Franche-Comté natale, il va peindre à Ornans des 

compositions rurales dont les "Paysans de Flagey revenant de la foire". 

Foisonnante de détails c'est là un portrait très "ethnique" des  vêtements, 

habitudes,  les hommes sont à cheval et les femmes suivent, leur panier sur la

 tête, même le parapluie à carreaux, renseigne sur les us et coutumes de cette

 époque. 

  1850 -1855  2,06 x 2,75

 Inutile de préciser que les salons parisiens ne vont pas apprécier !.... et ne 

recevront pas ces toiles, c'est aussi l'occasion de vous ditre que Courbet fut

 insulté avec une grossiereté sans aucune mesure dans des termes que l'on 

n'accepte plus de nos jours sans porter plainte.

  Voyons aussi "Les Cribleuses de Blé" de 1855


 Vous trouverez sur le Net le fameux " Enterrement à Ornans" où Courbet 

veut peindre une fresque sociale et l'intitule "Tableau de figures humaines, 

historique d'un enterrement à Ornans.  Toile aussi gigantesque que celle de 

l'Hallali,   3 mètres 15 sur 6 mètres 68. 

 Un peintre est toujours un dessinateur et Courbet  a réalisé  de très beaux

 dessins entre autres le portrait d' Alphonse Promayet :



http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/arts-graphiques/commentaire_id/alphonse-promayet-21680.html?tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=848&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=845&cHash=2462de9a30




                           https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-1001011722.html  

                                                à suivre      

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