Le voici l'Hotel de la Belle Paule, le balcon et le portail fermé comme tous les autres portails qui se sont clos, repliés sur les splendeurs de leurs cours et de leurs galeries à l'italienne.(un autre moderne visage penché sur son affiche)
Où est passé le temps où quelques chanteurs des rues venaient les égailler de leurs quelques refrains, avant que les piécettes lancées des étages ne tintinnabulent, en ricochant sur les galets ou les rigoles.
J'ai vu peu à peu toutes ces portes cochères s'équiper de codes d'entrée.
Voici celui de l'Hotel de St Jean définitivement replié sur le siège de la Caisse des Dépôts et Consignations, autrefois si largement ouvert sur les allées et venues des étudiants de l'Ecole de Commerce.
On peut rester longtemps devant la façade de l'Hotel de Pierre à contempler ses riches bas -reliefs, ses colonnes romaines repéchées du lit de la Garonne.
Fleurs et musique redonnent un souffle de vie autour du marché des Carmes.
Nougaro aimait ce quartier où je le rencontrais souvent dans la boutique du charcutier ariégeois où nous achetions notre pâté préféré.
J'ai pensé à lui devant cet orchestre de jeunes qui faisait danser les passants.
Mais les fenêtres ouvertes où se refléte encore le bleu pastel du ciel, s'ouvrent sur la vie, celle-ci à cheval sur la rue de la Fonderie et la place des Salins.
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