Horizons lointains
De nos plus secrets espoirs
ou bien des cimes.
I.
Alpes: photo O.B
aussi dans un poème de Dai Wangsu:
Je dirai la noble mélancolie du solitaire automne
Je dirai la séduction des horizons lointains
Si l'on me demande la cause de ma peine
Je n'oserai pas prononcer ton nom.
Che Lin construit des parallèles entre ce poète chinois et la concision de certains poèmes de Francis Jammes.
Ce qui à leur lecture me ramène aux Haï Kaï., ce goût que j'ai pour cette forme de poèsie japonaise où en quelques syllabes, ils donnent au lecteur l'impression de voir lui-même ce qui est évoqué.
Paul-Louis Couchoud les définit ainsi:
"une secousse brève, une note dont les harmoniques expirent lentement en nous"
René Druart, notre oncle, chers enfants et petits enfants lecteurs, son frère Henri, et leurs amis poètes s'y sont employés avec bonheur.
Vous savez, celui qui vous regarde dans son cadre quand vous passez au deuxième étage .
http://haicourtoujours.wordpress.com/category/essai/page/2/
https://www.google.fr/#q=Ha%C3%AFka%C3%AF+Ren%C3%A9+Druart&spell=1
Le Pampre édité par ce même René Druart.
Je l'évoquais il y a quelques jours en passant devant l'immeuble, voisin aussi, de la rue de la Dalbade où il s'arrêtait voir son ami Paul Voivenel, avant de nous rendre visite.
Tout est associations d'idées et visions du passé plus tangibles que celles de l'avenir, de ses horizons lointains et vagues..
Il y a aussi les horizons linéaires sans hauts et bas, un avenir tout tracé..
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