Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Mais pourquoi cette passion pour ma ville, parce que je l'ai souvent quittée et que l'on perçoit mieux de loin, les qualités de ce que l'on aime, parce qu'elle a été glorieuse au long des siècles, et qu'elle l'est encore pour d'autres raisons.
Comme un gros matou que je voyais se promener sur les toits d'en face chez moi et qui m'avait donné l'envie d'escalades plus verdoyantes, j'explore mais du regard, les toits Toulousains, honneur aux grands clochers en premier St Sernin
puis celui de notre cathédrale.
Bien évidemment celui d'Assézat
et des Jacobins
celui-ci est de Bernuy
et celui-là de la Grave
Je pourrais encore sauter de l'un à l'autre, ce dernier a perdu sa flèche,
les Toulousains le savent c'est celui de la Dalbade mais il lui reste d'autres atours.
L'arbre par-dessus le toit a perdu aussi ses feuilles
Les photos sont toujours signées Isarde
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