lundi 14 juin 2021

L'Art pour l'art, les néo-grecs du XIX ème siècle

 Remis au goût du jour à la faveur de deux expositions à Nantes et à Montauban 

cette tendance fut, à l'époque,  décriée d'une part et favorablement accueillie 

d'autre part.  C'est effectivement avec ce "Combat de coqs" de 1847 qu'apparaît

 une une autre modernité, celle des néo-grecs avec pour chef de file Jean Léon 

 Gérôme.

                         https://www.dailymotion.com/video/x15yzon

 

 Musée d'Orsay

 Ce courant pictural trouvait son équivalent dans la littérature, Théophile Gautier

 fut d'ailleurs un grand admirateur de cette toile.

         https://mediterranees.net/mythes/gyges/gautier/index.html

Léonn Burthe nous offre une "Sapho jouant de la lyre"  en 1849 avant de 

disparaître à l'âge de  37 ans  Chef d'oeuvre absolu conservé au Musée de 

Carcassonne.

 

Dominique Papety peint à Marseille en 1841 "Femmes grecques à la fontaine"

au Musée du Louvre.


  

et son évanescente Ophélie

                                                          Musée de Ste Croix  Poitiers

 Ingres alors directeur de l'Académie de France à Rome, se félicite de cet attrait 

"pour la Grèce : il peindra lui-même "Antiochus et Stratonice". On la verra au 

Musée de Chantilly mais aussi dans une autre version au musée Ingres de 

Montauban

http://www.arles-antique.cg13.fr/mdaa_cg13/popup_expos/ingres/_docs/stratonice.pdf

 

 Jean Broc est précurseur de ce mouvement avec, en 1801, sa 'Mort de Hyacinthe"

aussi à Poitiers

Il faut aller au Kunsthalle de Hambourg pour la toile de Jean Léon Gérôme

 "Phryne révélée devant l'aéropage "


  à suivre

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