lundi 8 février 2021

William Cavendish : l'art équetre en Angleterre

  Avec tout le respect que l'on lui doit , ne se" poussait-il pas un peu du col" ?. 

Ayant reçu toute sa science de notre napolitain Pignatelli,  le  comte de Saint 

Antoine précède Cavendish, duc de Newcastle, fort de l'enseignement de ces 

maîtres, à leur suite, il entend bien être considéré  comme le premier véritable 

écuyer d'Angleterre, et cette gravure en fait foi !!!

 Toute l'écurie s'incline !!


 Il était cependant considéré comme le meilleur cavalier de son temps et sa

 réputation était bien établie outre-manche puisqu'il ouvrira un manège à Anvers. 

En 1628, il n'était que comte et précepteur du prince de Galles futur Charles II :

le roil dut s'enfuir de Londres lorsque des émeutes éclatèrent à la suite  de sa

lutte contre ses principaux opposants,  Cavendich eut alors tout loisir de faire

 preuve de ses qualités de cavalier lors de la guerre civile qui s'ensuivit en 

combattant  aux côtés des royalistes. Exilé à Anvers il y crée son manège et

 reviendra à Londres lorsque Charles II recouvra la couronne  en succédant à son

 père exécuté. Bénéficiant en 1647 du titre de marquisat, il devient alors duc pour

  la postérité en 1665. Il ne manque pas de joindre ses écrits dans sa "Méthode et 

invention nouvelle de dresser les chevaux" où il se démarque de La Guérinière par 

quelques inventions punitives à l'égard de ses montures où la douceur est exclue 

!...

 Très imbu de lui-même  il se consacra à l'équitation jusqu'à sa mort.


 Gravure sur cuivre

Il vante les mérites du cheval andalou et sait une fois encore se mettre en vedette 

dans son édition du "Cavalier parfait".

 


 

 Préalable à l'article consacré à l'équitation espagnole,  passez un peu de temps 

avec cette monture

                      https://www.youtube.com/watch?v=cEcHcQHcntQ

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