Avec tout le respect que l'on lui doit , ne se" poussait-il pas un peu du col" ?.
Ayant reçu toute sa science de notre napolitain Pignatelli, le comte de Saint
Antoine précède Cavendish, duc de Newcastle, fort de l'enseignement de ces
maîtres, à leur suite, il entend bien être considéré comme le premier véritable
écuyer d'Angleterre, et cette gravure en fait foi !!!
Toute l'écurie s'incline !!
Il était cependant considéré comme le meilleur cavalier de son temps et sa
réputation était bien établie outre-manche puisqu'il ouvrira un manège à Anvers.
En 1628, il n'était que comte et précepteur du prince de Galles futur Charles II :
le roil dut s'enfuir de Londres lorsque des émeutes éclatèrent à la suite de sa
lutte contre ses principaux opposants, Cavendich eut alors tout loisir de faire
preuve de ses qualités de cavalier lors de la guerre civile qui s'ensuivit en
combattant aux côtés des royalistes. Exilé à Anvers il y crée son manège et
reviendra à Londres lorsque Charles II recouvra la couronne en succédant à son
père exécuté. Bénéficiant en 1647 du titre de marquisat, il devient alors duc pour
la postérité en 1665. Il ne manque pas de joindre ses écrits dans sa "Méthode et
invention nouvelle de dresser les chevaux" où il se démarque de La Guérinière par
quelques inventions punitives à l'égard de ses montures où la douceur est exclue
!...
Très imbu de lui-même il se consacra à l'équitation jusqu'à sa mort.
Il vante les mérites du cheval andalou et sait une fois encore se mettre en vedette
dans son édition du "Cavalier parfait".
Préalable à l'article consacré à l'équitation espagnole, passez un peu de temps
avec cette monture
https://www.youtube.com/watch?v=cEcHcQHcntQ
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