mercredi 10 février 2021

L'art equestre en Allemagne

 

 

 

 Bronze exécuté sous la direction de Léonard de Vinci 

                                           Musée des Beaux Arts de Budapest

 

 Georg Engelhard von Löhneyssen publie son ouvrage "Rapport approfondi sur le

 harnachement et la répartition correcte des mors et des brides" en 1588. 

 

 https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1930_num_27_11_6922

 

Il se fait le spécialiste de tout ce qui a trait à l'équitation dans " Della cavlleria sive

  de arte equitandi, exercitiis equetribus et torneamentis.

Je me suis laissée embarquer dans la manière de monter à Cheval de Nuno 

Oliveira où je retrouvais toute la méthode suggérée par Löhneyssen,  la douceur !

(article précédent)

"Une règle fondamentale est que l'art équestre ne doit jamais, si peu que ce soit,

 être contraire à la nature. Il convient même d'imiter celle-ci, de la suivre et de

 tâcher de l'améliorer pour autant que faire se peut" 

"Il ne fait pas de doute qu'une bonne selle, bien faite et profonde, soit de première

 importance. Le cavalier doit éviter toutefois de s'en servir trop longtemps ou trop 

fréquemment, afin de ne pas s'y habituer. Sinon il risquerait de n'être plus en 

mesure de monter un  cheval différent, à moins qu'il soit sellé de la même façon ;

 le cavalier devrait alors réapprendre à nouveau, pour ainsi dire"

Louis Seeger au milieu du XIX ème siècle rédige "Système de l'art équestre"

disciple de Max von Weyrother maitre-écuyer de l'Ecole espagnole de Vienne. Il est

 "très remonté" contre les méthodes brutales du français François Baucher et écrit

 "Observations sérieuses à l'adresse des cavaliers allemends. Il fut suivi du baron

 von Oyenhausen, probablement élève de l'Ecole Espagnole de Vienne dont nous 

verrons l'évolution.

 Son ouvrage " Fil conducteur pour le dressage du cavalier et du cheval" date de

 1848


 Sanguine de Léonard de Vinci


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