Nous évoquions les textes grecs en ce qui concerne l'origine et le domptage des
chevaux mais, chez les Hittites, c'est au 3 ème millénaire qu'il apparaît et c'est
un voyageur russe qui découvre et donne son nom à "l' Equus Przewalski"
en Dzoungarie , en 1881 et le ramena à St Pétersbourg.
Leurs ascendants les Bactriens et les Sogdiens avaient déjà des connaissances
hippiques et les Grecs leur confiaient le dressage et l'élevage ainsi que les courses
de char. Darius, en Perse écrit :
"Le pays de Perse qu'Ahouramazda m'a donné, qui est beau, a de bons chevaux et
de bons hommes". Dans la plaine de Nicée au sud d'Ecbatane les Mèdes
entretenaient un élevage célèbre de 150.000 chevaux et les Scythes qui vivaient à
cheval affirmaient " Quand le Mongol est séparé de son cheval il n'a plus qu'à
mourir" c'est bien d'ailleurs pour cela que les archéologues retrouvent dans leur
tombe le cavalier et sa monture.
l'or des Scythes cavaliers et orfèvresLes monarchies de Lydie et d'Egypte ainsi que de Chaldée ont été vaincues par la
cavalerie iranienne. Les guerres à cheval ne sont plus d'actualité mais comme
nous l'avons "lu précédemment le sport a remplacé les chevauchées lointaines et
les cavaliers ont trouvé des batailles aussi rudes entre eux le "bozkachi" qui en
persan signifie "arrache-chèvre. Il faut se diriger plein nord vers la Russie et à
Kondouz rester sur la rive droite de l'Amou-Daria.
Sgodiane et Batriane sont les noms antiques de ces territoires où régnaient les
plus beaux chevaux. Destinés à se battre dans le bozkachi et il faut être
courageux, les coups pleuvent sur les corps et les naseaux. Les chevaux ne sont
pas ferrés et subissent un régime de fer où on va leur apprendre à résister à la
souffrance. Tous les coups sont permis au bozkachi, les cavaliers, les tchopendos
sont des cavaliers d'élite, il faut se tenir en équilibre sur le flanc du cheval une
jambe repliée sur le pommeau de la selle, les talpak, bonnets ronds et fourrés
peuvent atténuer les coups de cravache, les "qualmtchine".
il faut avoir une poigne de fer pour arracher la chèvre ou le veau des mains du
concurrent .
Les tchopendoz sont généralement au service d'un "bey" qui récoltera la gloire de
la victoire. C'est en Afghanistan chez les Ouzbeks et les Turkmènes que persiste
cette tradition et pendant la saison d'hiver, au Turkestan une dizaine mais
jusqu'à cinquante cavaliers rivalisent d'adresse et de force, les chevaux sont
intimement mêlés à cette joute.(ne manquez pas ce bozkachi)
https://www.youtube.com/watch?v=O5gufMm3l6U
Miniature afghane contemporaine
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