samedi 9 avril 2022

Ornithologie : suite

 Ce domaine des oiseaux est très vaste,  ce n'est qu'un survol de ces artistes qui

 se sont voués, ou ont adjoints à leurs travaux, l'illustration de cette part 

animale qui nous enchante, et qui est en danger. L'on entend plus parler de 

certains de ces oiseaux que Buffon a étudié.

En  1820 Johann Friedrich Naumann est dans ces années là reconnu comme le 

meilleur connaisseur de l'avifaune allemande.  Sa propriété de Ziebigk était le

 rendez-vous des ornithologues ; il avait été déjà initié par son père, lui-même 

ornithologue : on lui rend hommage en appelant la revue de la Société

 Ornithologique Allemande la " Naumania". Son père avait déjà créé la 

"Naturgeschichte drt Vögel Deutschlands"  12 volumes  auxquels il contribue

  avec quelques cinq cents planches de cuivre de ses dessins.

Il applique à la lettre la nécessité  de reproduire les oiseaux sans se laisser aller à

quelconque imagination, donnant ainsi à la science toutes ses preuves.  


 









 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il semblerait que l'Allemagne ait largement contribué à cette science.

Nous poursuivons avec Johann Conrad Susemihl (1765-1846) qui est peintre

 illustrateur et graveur sur cuivre :  il publie  Teutsche Ornithologie puis

 Die Vögel Europas dès 1839, ouvrage de gravures sur acier, colorées.

 Il est peut-être temps d'expliquer en quoi consistent ces gravures,  d'abord sur 

bois, comme nous les avons déjà évoquées, puis sur cuivre dès le début du XV 

ème, le dessin étant gravé au burin sur la plaque de cuivre frottée ensuite avec de

 l'encre d'imprimerie, après avoir essuyé la plaque,  l'encre réside seulement dans 

les creux  (un peu compliqué)  ensuite la plaque  est appliquée sur du papier

 humide qui absorbe l'encre contenue dans les creux et reproduit le dessin inversé

qui peut ensuite être colorié à la main.

 C'est Charles Heath, en Angleterre qui invente la gravure sur acier dès 1820. 

Une fois décarburées les plaques d'acier deviennent plus souples que le cuivre,

traitées de la même manière que celles de cuivre elles sont ensuite durcie par

  voie chimique, ouvrant ainsi la possibilité de multiplier les impressions pour une 

  diffusion moins onéreuse  ( la plaque d'acier, grâce à une presse spéciale, 

pouvant être reportée sur d'autres plaques). Cependant la gravure sur cuivre 

a continué d'être utilisée pour les tirages de qualité.

                  https://www.meisterdrucke.fr/categorie/Oiseaux.html


Un petit clin d'oeil au passage sur les activités modernes où la photographie  et la

 camera se sont substituées aux gravures.

               https://lpo-idf.fr/site/_fichiers/passer/LePasser_52.pdf

                                                                                             à suivre


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