François Barbin, est ici aux commandes d'une des meilleures fabriques ; je
vous en ai donné un exemple dès le premier article sur ce sujet.
Celle-ci suit le même shéma que les précédentes, un soutien de la noblesse;
j'aimerais savoir si celle-ci investissait et finançait en vue de bénéfices ultérieurs
ou simplement pour l'amour de l'art ?
de la même façon, une filiation, des décés et une reprise par des collègues
venus d'autres fabriques.
L'émail de François Barbin est plus brillant mais ses sujets un temps sous
influence des précédentes manufactures vont s'en affranchir pour créer un
style très personnel. Ses marques : en bleu ou en creux D.V pour son
protecteur le duc de Villeroy, quelque fois B.R car la fabrique a déménagé à
Bourg la Reine.
C'est d'ailleurs là que Symphorien Jacques et Joseph Jullien qui ont pris la
suite des Barbins père et fils vont continuer à fabriquer leurs modèles.
Arrive ensuite le déclin , auparavant il faut souligner les productions du
sculpteur François Gaumon dont le célébre "Dieu du Fleuve".
Jacques et Jullien travaillaient auparavant à Sceaux: ils cédent cette fabrique à
Richard Glot en 1772. C'était une fabrique qui n'avait pas reçu de lettres
patentes mais travaillait sous la protection de la duchesse du Maine suivie du
duc de Penthièvre. On va donc retrpouver un S. P dans ses marques ainsi
qu'une ancre marine.
Eh bien !! il y a de quoi faire !!
http://catalogue.drouot.com/ref-drouot/fiches-ventes-aux-encheres-drouot.jsp?id=18486
http://catalogue.gazette-drouot.com/pdf/mathias/ceramique/Mathias_06112009_BD.pdf?id=5457&cp=74
Pour en savoir plus :
https://docplayer.fr/76327123-L-eveil-de-la-porcelaine-a-paris.html
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