L'évènement était suffisamment remarquable pour que nous ne revenions pas sur cette orfévrerie allemande des XVI et XVII èmes siècles exposée à l'Hotel d'Assézat. Exposition qui m'a donné matière à recherches sur ce qu'avait pu être l'orfévrerie depuis que l'homme a découvert les vertus de l'or et de l'argent, esthétiquement et monétairement parlant.
J'ai donc escaladé les deux étages qui me séparent de la Bible de mon métier à savoir "Le Dictionnaire de l'Ameublement et de la décoration " de Henry Havard édité par les Librairies-Imprimeries réunies, couronné par l'Académie des beaux-Arts et autres ministères parisiens au XIXème.
L'orfévreie française y tient une large place ; sortant des métiers du verre, je voulais trouver quelques informations sur le métier d'orfèvre, il me faudra quelques jours pour en saisir l'essentiel tant le sujet est vaste.
En feuilletant quelque pages, j'ai déjà pu avoir un aperçu de ce qu'avait pu être l'ornementation compliquée du bouclier d'Achille dans l'Illiade et l'Odyssée et la description encore plus détaillée qu'Hésiode trace de l'armure d'Hercule.
Puis l'on évoque l'Assyrie... et je reviendrai sur tout cela.
Encore un rappel de cet or que les Tectosages conservaient dans leur capitale, Toulouse, et dont Q. Sevillius Cepio s'empara vers les premières années du II ème siècle et qui s'élevait d'après Posidonius à Quinze mille talents.
Sa prise et sa dilapidation fournirent même matière à une sorte de dicton.
Au XVIIIème siècle, on appelait or de Toulouse "un bien qui entraîne la perte de qui s'en est emparé" .
C'est d'ailleurs plus dans cette période de l'Antiquité que j'affectionne que celle du Moyen Age ou même de notre ancienne royauté que je puiserai des exemples.
Melchior Meyer : Allemagne du Sud vers 1600 ; coupe en forme de poulaine.
Brunsvelt Hermann : Leeuwarden vers 1620. Gobelet Moulin à vent.
Christian Franck. Chope couverte aves cristal de roche Augsbourg vers 1677-79
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