revoyons ces richesses qu'elle nous offre;
mon village, sous le Pic de Mède
dans le jardin, il est grand temps de fleurir une fois encore.
"C'est parce que je crois à l'évolution
perpétuelle de l'humanité et à ses formes incessantes, que je hais tous
les cadres où on veut la fourrer de vive force, toutes les formalités
dont on la définit, tous les plans que l'on rêve pour elle. La
démocratie n'est pas plus son dernier mot que l'esclavage ne l'a été,
que la féodalité ne l'a été, que la monarchie ne l'a été. L'horizon
perçu par les yeux humains n'est jamais le rivage, parce qu'au delà de
cet horizon, il y en a un autre, et toujours !."
Gustave Flaubert,
Gustave Flaubert,
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé
Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule"
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
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