mardi 27 octobre 2015

Intermède feuillu

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte

                     Paul Verlaine 

Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?  (Radio Londres, les français parlent aux français)



Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d'automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s'en allant là-bas le paysan chantonne

Une chanson d'amour et d'infidélité
Qui parle d'une bague et d'un coeur que l'on brise
 Oh! l'automne a fait mourir l'été
Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises.

                                                                             Guillaume Apollinaire


De ma fenêtre
Derniers feux de l'automne
Avant l'extinction
                            Isarde
J'ai fait un petit sondage , vous aimez les photos et les poèmes,  l'histoire pas trop.... alors un autre haï kaï:
Les rouges, jaunes
S'entremêlent entre eux
Feux d'artifice
et la célèbre "feuille d'autome emportée par le vent
 En rondes monotones tombe en tourbillonnant...
.
Au fond du jardin
Les feuilles du cerisier 
S'accrochent encor
                              Isarde
                     

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