sans les reflets des cadres, bien entendu !!
a -t- il pensé à Mithra ?
L'imagerie grecque avait pour support les vases, les coupes destinées à chaque
manifestation de la vie des grecs, qui sont pour nous le film explicatif de leurs
rapports aux Dieux, aux festivités, aux mariages, banquets ou aux relations
affectives ou à la mort. Mais quelle couche de la société avait accès à ces
supports : ceux qui les pratiquaient. La première organisation sociale remonte,
selon la légende, au roi Thésée qui aurait réparti la population en trois catégories.
Les Eupatrides (en grec : « Ceux qui ont bien mérité la Patrie ») sont les chefs des
familles les plus riches, les Géôrggés désignent les cultivateurs et les Démiurges les
artisans. Ces Eupatrides prennent le pouvoir vers 682 av J C. Les premières lois
écrites grâce à Dracon datent de 621 de cette même période où émerge une riche
classe de marchands qui commerçaient avec toute la Méditerranée, la Grèce ne
pouvant à elle seule nourrir sa population.
Mais quand est-il des influences étrusques sur la culture grecque , un élément de
réponse : https://somatophylaques.com/grecs-et-etrusques/
https://www.persee.fr/doc/asdi_1662-4653_2017_num_12_1_1085
Le sujet est vaste !!! et mérite une étude approfondie
Après des oeuvres réalisées en noir sur des fonds de couleur naturelle, c'est
l'inverse qui se produit les potiers pour la plupart teignent leur terre en noir sur
laquelle viendra se dessiner l'oeuvre en couleur orangée.
Peliké apulienne
https://books.openedition.org/pumi/10482?lang=fr
Pas encore le printemps, avec parfois encore un peu de neige et il faudrait de la
pluie , n' hésitons pas à faire la danse de la pluie !! . les choses sérieuses viendront
un peu plus tard.
Les hellébores ou roses de Noël ont choisi mars pour fleurir dans le jardin mais
elles ont soif !!
Bien à l'abri sur le rebord intérieur de la fenêtre, l'amaryllis s'épanouit
https://journals.openedition.org/archeomed/16249
L'ivoire a toujours fait partie des matières premières prisées pour des oeuvres de
prestige, à tel point que son commerce en est maintenant interdit. Il subsiste
toujours des braconniers qui mettent en danger l'existence des éléphants et pour
d'autres raisons celle des rhinocéros.
Pour un néophyte il est quelque fois difficile de faire la différence entre une oeuvre
en os ou en ivoire. La Chine et le Japon, peut-on espérer parler à l'imparfait,
ont beaucoup utilisé l'ivoire dans leurs représentations artistiques.
Ils n'ont toutefois pas été les seuls, je veux vous montrer aujourd'hui en gros plan
un Christ conservé au Real Monasterio de Guadalupe. Cette oeuvre a longtemps
été attribuée en raison, comme je l'ai évoqué dans un dernier article, de la
musculature très prononcée de ses oeuvres sculptées, à Michel Ange.
L'examen d'une oeuvre offerte en même temps par Philippe II est très
aisément datée par son inscription :" Joanes Giamin Fecit in Roma" 1561, mais
l'inscription de cet écritoire de donne pas la clé de l'auteur du Christ faisant partie
du même envoi.
http://www.ecrandenuit.fr/christs-dexceptions-christ-en-ivoire-vers-1600-attribue-a-giovanni-antonio-gualterio.html
Toutefois des dessins conservés au Musée du Louvre et au Musée britannique de
Londres d'un "Christ de l'Expiration" semblent orienter les spécialistes vers
Buonarroti .
On va donc conclure pour une signature d'un anonyme italien.
https://collections.louvre.fr/en/ark:/53355/cl020002147
https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01732134/document p 31 p 82 à 84
https://collections.louvre.fr/en/ark:/53355/cl020001271
Les travaux de la préhistoire
https://www.academia.edu/7495804/CATTELAIN_P_2012_Les_Parures_au_Pal%C3%A9olithique_et_au_M%C3%A9solithique_coquillages_dents_os_ivoire_et_pierres_In_Cattelain_P_Bozet_N_Di_Stazio_G_La_parure_de_Cro_Magnon_%C3%A0_Clovis_Guides_Arch%C3%A9ologiques_du_Malgr%C3%A9_Tout_Treignes_Ed_du_Cedarc_7_35?email_work_card=view-paper
Ce thème biblique de la « Vierge douloureuse » (Mater dolorosa ou Pietà), tenant
sur ses genoux le corps du Christ est très répandu dans l’iconographie chrétienne.
Sans aller jusqu'à Rome pour voir ou revoir la Pietà de Michel Ange, nous pourrions
observer deux interprétations de ce moment où Marie reçoit le corps de son fils sur
ses genoux.
https://www.academia.edu/63593912/El_%C3%A9xito_de_un_modelo_la_Virgen_de_las_Angustias_de_Juan_de_Juni?email_work_card=view-paper
Pour cette première on peut évoquer des sources d'inspiration d'ateliers
comme celui de Juan de Juni ou de Francisco Rincon ou plus précisément d'une
gravure de Hieronymus Wierix issue d'un dessin de Maarten de Vos.
Les pietà de Wierix sont très nombreuses.
Gregorio Fernàndez aux alentours de 1620 sculpte sur bois polychrome cette pietà
présentant la caractéristique des bras et du regard de Marie levés vers le Ciel.
L'ensemble dégage une grande charge expressive et symbolique.
Vous pourrez comparer cette composition moins frontale avec la suivante.
Un siècle auparavant Alonso Hipolito en 1559 sculpte cette pietà de 98 X 65 X 55
cm sur bois, l'ensemble est plus ramassé, la polychromie plus riche et les jambes
du Christ sont aussi croisées.
Alonso Hipolito avait pignon sur rue à Plasencia en ce XVI siècle et ses références
nombreuses. Il met l'accent sur la puissante musculature du Christ à la manière de
Michel Ange et donne à son visage toute l'expression de la douleur.
On évoque ici encore l'influence de Juan de Juni qui dote la Collégiale de San
Antolin( Valladolid ) d'une pietà similaire.
de Juan de Juni à Medina del Campo
https://www.academia.edu/63593912/El_%C3%A9xito_de_un_modelo_la_Virgen_de_las_Angustias_de_Juan_de_Juni
Le maître Michel Ange a sculpté en marbre ce chef d'oeuvre .
https://www.pedagogie.ac-nice.fr/dsden06/eac/wp-content/uploads/sites/5/2018/04/Michel-Ange-Pieta.pdf
https://maravillasdeespana.blogspot.com/2020/03/juan-de-juniel-genio-de-la-escultura.html
Autre version peinte de Bartolomé Bermejo 1490
Ses premières œuvres conservent le caractère décoratif de la peinture aragonaise,
puis il montre ensuite l'influence qu'il a reçue des maîtres flamands en particulier
Van der Weyden et van Eyck.
Il développe sa maîtrise de la perspective et de la représentation minutieuse des
détails, comme ici, dans ce paysage.
de Gregorio Fernàndez
Egas Cueman et son frère Hanequin originaires de Bruxelles, travaillent ensemble
à la réalisation des stalles du chœur de la cathédrale de Cuenca, vers 1454-1456
mais aussi à la réalisation de la nef et de la Porte des Lions de la cathédrale
de Tolède au 3e quart du 15e siècle.
Mais je souhaite vous montrer le calvaire qu'il sculpte entre 1469 et 1475,
droit sorti et inspiré de l'oeuvre peinte de Van der Weyden.
Ce groupe repose au Musée de sculpture et de Peinture du Real Monasterio de
Santa Maria de Guadalupe ; il est remarquable pour son expressivité, la richesse
de ses drapés et insiste sur l'aspect dramatique et théâtral de la scène.
dévotion, leur nombre à quelques variantes prés, finit par banaliser ce supplice.
Francisco de Zurbaràn entre 1636 et 1639 moyennant 3.150 ducats s'engage à la
construction d'un retable à Llerena dont fait partie ce crucifix.
Après de multiples vicissitudes et sa restauration où il retrouve les dimensions
dictées par le Concile de Trente. Il y fait preuve de tout son talent sachant jouer
avec la lumière et se détournant de la rigidité imposée par le peintre Francisco
Pacheco théoricien de l'art et théologien, plus connu pour ses écrits que pour sa
peinture
Huile sur bois 170 x 150 cm
Eglise paroissiale de Notre Dame de la Grenade. Llerena
" Le Divin" car il se consacra presque exclusivement à la peinture religieuse, les
évêques de Badajoz, sa ville natale en étant les commanditaires.
Pendant les années 1555 à 1570, il signa de nombreux retables triptyques ou
toiles isolées à l'aide de son atelier où travaillaient aussi ses fils Cristobal et
Jeronimo, et plus tard ses filles.
Le retable que je vous présente fut commandité par Ginez Martinez pour sa
chapelle funéraire et le contrat signé en 1565 stipule que les visages et les mains
devaient être réalisés par Morales lui-même, les paysages architecturaux laissé au
soin de son atelier.On peut alors parler d'Ecole car son style perdura encore après
sa mort en 1586. Ce style présente des influences italiennes et flamandes
inspirées des dessins de Shongauer, Berruguete ou Dürer qui circulaient alors.
Il savait conjuguer dans sa peinture l'effet de sérénité joint au dramatisme de la
Passion.
Après quelques trente années passées à Madrid loin du site initial auquel il était
destiné il revint à Higuera el Real sans toutefois retrouver l'emplacement initial.
Les deux peintures de droite respectivement "La Madeleine" et "La Chute du Christ
portant sa croix" ainsi que celle de saint Jean en haut à gauche sont les plus
significatives du pinceau du maître.
On retrouve d'ailleurs une oeuvre similaire sur bois au Couvent des
Dominicaines de Plasencia.
Ces petits formats (67 X 55 cm) sont destinés aux dévotions privées de
ses clients nombreux comme le roi du Portugal. Repris de nombreuses
fois il est inspiré par la composition de Sebastiano del Piombo dans les
années 1485 à 1547. Le regard n'est pas distrait par un paysage mais se
concentre uniquement sur l'expression du visage.
conservées tant au musée du Prado que celui des Beaux Arts de Bilbao et de
plusieurs cathédrales dont celle de Malaga ou dans des collections privées.
La Contre-réforme ne ménageait pas ses efforts pour sensibiliser les
Chrétiens, en portant l'accent sur la recherche de l'émotion.
Voici deux peintures de Sebastiano del Piombo qui sont la source de l'inspiration de Morales.
celle-ci au musée de l'Ermitage
et cette autre au Prado
Vous trouverez le retable de Morales en page 100 de ce document
https://www.cervantesvirtual.com/s3/BVMC_OBRAS/01e/ca3/bc8/2b2/11d/fac/c70/021/85c/e60/64/mimes/01eca3bc-82b2-11df-acc7-002185ce6064.pdf