mardi 24 juillet 2018

suite ; Même pas peur...

http://www.fondation-bemberg.fr/medias/agendas/dossier_presse_meme_pas_peur.pdf






 Jean Michel Alberola est né en 1953 à Saïda en Algérie et vit à Paris. Depuis le début des années 80, il mène  à travers son oeuvre une réflexion sur l'histoire, la religion, la mythologie, la tradition picturale et le légitimité  de la peinture, le rôle de l'artiste et le pouvoir de l'image. Véritable pensée du monde, sa peinture se prolonge souvent à travers de multiples moyens d'expression : film, texte, photographie, installation, sculpture, néon... Syncrétique et métissée, son oeuvre s'articule alternativement autour de réminiscence de la peinture ancienne - de Watteau à Goya- ou d'évocations de la culture africaine. Faites de signes entremêlés et de références éclatées, ses toiles gardent la trace d'une mémoire dont l'unité échappe sans cesse, où l'abstrait bouscule les formes reconnaissables et le mot rencontre la couleur. Ses oeuvres sont, depuis  le début des années 90, régulièrement exposées à la Fondation Cartier, que ce soit dans les expositions "A visage découvert" (1992) By Night (1996) ou encore "Mathématiques", un dépaysement soudain ( 2011). Son exposition personnelle, "l'Effondrement des enseignes lumineuses)" (1995) interrogeait la place laissée aujourd'hui à la peinture par la société des images. L'ensemble exceptionnel que forment les oeuvres de l'artiste dans la Fondation Cartier (plus de 20) traduit toute l'amplitude de ses recherches et de ses questionnements.



 Miquel Barcelo  Crâne aux allumettes. 2006. Technique mixte sur toile

lundi 23 juillet 2018

Collection inédite de la Baronne Henri de Rothschild

Gros dilemne !!!  si je vous donne  en titre celui de la dernière exposition de la

 Fondation Bemberg  à l'Hotel d'Assézat, vous allez fuir  et ce serait dommage

                                              
                                Même  Pas peur

  et je vous assure, l'on n'a jamais peur, tellement les objets collectionnés  sont

 magnifiques, du plus petit aux toiles de maîtres dont  l'exposition  a étendu la

 présentation dans tous les étages en un jeu de piste que je vais  partager avec

 vous.






 La Fondation Bemberg offre cette particularité de numéroter les objets présentés se référant à un petit livret qui vous a été donné et sur lequel vous allez pouvoir prendre connaissance de toutes les informations le concernant

Sainte tenant un crâne et un coeur : bois peint et doré Espagne ? XIX ème


 Enfant Jésus bénissant : Ceylan XVII ou XVIII ème Ivoire Polychromie, dorure yeux en verre, socle en bois..
 (il me semble que je dois vous donner l'intégralité du texte) 

Représenté nu dans l'innocence et la pureté de l'enfance, l'Enfant Jésus adopte la gestuelle du "Salvator Mundi", sauveur du monde, bénissant de la main droite et tenant dans l'autre l'orbe, dont la croix a disparu qui symbolise le globe terrestre. La minuscule tête de mort placée sous son pied rappelle que le Christ s'est incarné pour racheter les péchés des hommes et que leur rédemption passe par la mort. L'ivoire de Ceylan, aujourd'hui Sri Lanka était réouté comme le meilleur du monde d'où les commandes massives d'objets des comptoirs portugais, installés à Goa, dès 1505, destinés à l'exportation vers le Portugal . Les artisans locaux s'inspiraient des objets importés d'Europe par les missionnaires en particulier les Jésuites. Cependant, ses cheveux bouclés et dorés qui évoquent la crinière des chiens de Fö chinois ou les statuettes de Boudha aux yeux légérement bridés sont une transcription du syncrétisme de la religion chrétienne et des religions orientales.

  Diable tenant un crâne. France :  Ivoire, os et bois Fin XVII ème

 présenté sur un socle tournant





 Cette représentation du diable avec les pieds fourchus, des cornes jaillissant de sa chevelure ébouriffée et de grandes ailes de chauve-souris, mi-humain, mi-animal peut être rapprochée d'une oeuvre du graveur anversois Théodore Galle (1575-1633). Cependant le sculpteur anonyme, a rajouté des attributs symboliques : d'une main, le diable tient un flambeau qui représente l'amour, tandis que dans son dos, il cache un crâne.
Cette dualité fourbe est habilement mise en valeur puisque le crâne est insoupçonnable lorsque la statuette est vue de face







             Eros assis sur un crâne  France XVIII ème Ivoire bois noirci

 Inscription : Amor Semper Homnia Vincit 

Les premières représentations de "puffo", associé à un ou plusieurs crânes, apparaissent au début du XVI ème siècle, en particulier dans les Flandres, montrant un enfant endormi à côté d'un sablier entouré de quatre crânes. Mais c'est surtout  la gravure "Quis evadet" ?  (Qui sera épargné ?) exécutée en 1590 par Hendrick Goltzius (1558-1617) qui connaîtra un grand succès. L'artiste y représente un très jeune enfant chevauchant un crâne et soufflant des bulles de savon, symbole de la fragilité de la vie humaine, dans l'ignorance de son destin. Il est plus que probable que les deux sculpteurs des Eros exposés se soient inspirés de la célèbre gravure de Goltzius. Les petits amours brandissent une torche symbolisant l'amour profane et un coeur enflammé, l'amour sacré ou la charité, Eros et Thanatos, l'amour et la mort indissocialement mêlés
Les quatre faces du socle en bois sont sculptées de têtes de mort couvertes d'une draperie, entourées d'une paire d'ailes et le front ceint de laurier, ainsi que d'un sablier entre deux torches enflammées.
Enfin la devise en latin "amor semper homnia vincit" court sur la plinthe, rappelant que l'amour triomphe toujours de tout


 D'une façon générale j'éviterai les sujets trop macabres, qui pourraient vous impressionner....

samedi 21 juillet 2018

Embarquement sur l'Astrolabe et la Zélée et plus

Vous allez avoir de quoi faire !! mais sans doute apprendre de multiples choses

le tout rédigé autrement que par SMS ....une somme d'observations, en 

espérant que vous ayiez le courage d'aller jusqu'au bout ; je prendrai le relais

  pour vous parler du phénomène Enso (El Nino Southern oscillation)

           Il vous faut naviguer jusqu'aux observations de la Vénus

https://books.google.fr/books?id=CjtCAAAAcAAJ&pg=PA251&lpg=PA251&dq=observations+sur+l%27ile+de+paques+Dupetit+thouars&source=bl&ots=a2b-0FCF7U&sig=5-WEMHhhjia0T4pq2rSN2aldlnk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwikgp3Y1a_cAhUSMuwKHcEFBhcQ6AEITzAI#v=onepage&q=observations%20sur%20l'ile%20de%20paques%20Dupetit%20thouars&f=false





 Voici donc parmi les nombreuses hypothèses avancées; une émission vue hier

 soir traitant des disparitions des civilisations mayas ou incas, au delà de 

possibles conflits internes dûs à des famines, accrédite la thèse de climats

 profondément déréglés. Les pascuans étaient et sont toujours d'excellents

 cultivateurs ayant su trouver des solutions ingénieuses pour protéger leurs 

cultures. Ils n'étaient pas suicidaires, certes ils ont quelque peu déboisé leur île

 couverte de bois précieux comme nous l'avons vu,  notamment pour y planter 

leurs cultures ou pour fabriquer leur pirogue, mis il y a des éléments extérieurs

 qui sont rentrés en cause.

  Les scientifiques notent l'influence du Petit Âge glaciaire (1400-1715) du 

minimum d'insolation de Maunder ( (1615-1715) et le phénomène Enso qui 

apporte des changements notables de l'état" moyen" de l'océan et de

 l'atmosphère du Pacifique tropical environ tous les deux à cinq ans.


http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/comprendre-le-climat-mondial/el-ninola-nina

 Ces changements climatiques ou anomalies  particulièrement bien observés et

 étudiés ont affecté   cette région pour la période froide entre 1560 et 1589 

avec un épisode particulièremnt froid et long de 1576 à 1581.





 A nouveau le courant froid sévit  de 1622 à 1651 avec plusieurs autres 

épisodes au cours du XVIII ème siècle. Les tout premiers navigateurs qui ont

 fait de courtes escales à Rapa Nui ont soulevé le problème d'un déficit 

pluviométrique. On parle là de la catastrophe écologique de l'île de Pâques...

pourtant riche de 82 espèces de plantes vasculaires dont le célèbre toromiro 

 dont vous avez vu les racines et triste constatation,  plus de la moitié sont

 considérées comme éteintes dont des 19 des 25 plantes endémiques.


https://www.li-an.fr/jyves/Meyer_2008_Rapport_Expertise_Rapa_Nui.pdf


 http://ehess.academia.edu/DiegoMu%C3%B1ozAz%C3%B3car


Nous n'en sommes plus aux observations des premiers ethnologues mais à la

 valorisation d'une richesse  mise en valeur par les pascuans eux-mêmes :

 l'éloignement de leur île les préservera j'espère d'un tourisme de masse 

toujours destructeur en lui-même.

                                                      Gadjets

                                                      Bandes dessinées












































































https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/27/2825983-musee-fenaille-ombre-dieux-devoile-tresors-ile-paques.html


https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aveyron/rodez/fantastique-ile-paques-au-musee-fenaille-rodez-1503781.html

Touche finale..... dans cet ascenseur point de miroirs..... mise en condition immédiate !!!


vendredi 20 juillet 2018

Les Moai de Rapa Nui

 ( Dorénavant je ne nommerai plus l'île de Pâques que sous nom d'origine : 

Rapa Nui ). J'en arrive, enfin me direz-vous, à ces statues "moai" en tuf, qui

 ont tant intrigué. Un fait avéré, d'abord, aucune,  de ces installatioons 

n'étaient vouées à l'éternité, ensuite c'est sur les flancs du Rano Raraku, volcan

 sacré de l'ile, qu'ont été sculptés ces moai  transportés par la suite  en divers 

endroits de l'île.





 On doit à Nicolas Cauwe, commissaire de cette exposition, une analyse très

  pertinente de la position de ces géants de tuf que ce soit sur les pentes du

volcan  ou le long des chemins qui y mènent, ainsi plantés qu'il en comprend

 une position délibérée, le dos à la mer.


                       https://www.youtube.com/watch?v=eyImESm2VzE




 L'implantation de ces moai se fait sur des "ahu", autels construits en dalles de

basalte, soit taillées régulièrement  ou bien laissées à l'état brut : puis  ils

 aménageaient devant ces moai une terrasse" tahua" en terre recouverte des

 galets sacrés (poro). Et l'on doit comprendre que ce sont des lieux cérémoniels

Le fait de leur démontage et remontage en un endroit différent donne lieu à

l'hypothèse d'un maintien d'un certain ordre dans la hiérarchie de la population

ainsi qu'une motivation quand aux moyens de subsistance permettant aux

 manoeuvres de se substanter suffisamment.

Gardiens des lieux par leur caractère sacré, ils pouvaient aussi servir de

 couverte à des inhumations telles ( car elles sont trois) celles découvertes en

 1955 par William Mulley.

L'observation de George Forster en 1774 correspond bien à cette découverte

puisqu'il remarque sept statues, trois couchées et quatre debout sur leur autel.

 Il n'y a aucun hasrd dans le positionnement des moai, la transformation  des

 plateformes en nécropoles s'est produite sur plus d'un siècle et l'effacement

 des monuments traditionnels parfaitement voulus.

Renoncement aux traditions, tout en les respectant en les effaçant avec soin et

apparition d'un nouveau culte au Dieu Makemake et son représentant sur l'île

 (Tangata-Manu) l'Homme-Oiseau..





 De nombreuses questions se posent encore auxquelles on ne trouve que des

 hypothéses comme réponses dont celle de la déforestation qui vont me

 permettre d'aborder  d'autres facettes que Nicolas Cauwe explique dans le 

document ci-dessous. (l'influence météorologique)


 https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_dernieres-nouvelles-de-l-ile-de-paques-l-heure-de-verite?id=9834555

Il me semble toutefois constater une différence d'analyse tantôt les statues

 sont présentées pour avoir été en totalité sculptées sur le volcan-carrière  et 

transportées comme telles puis il est suggéré qu'elles aient été sculptées sur 

leur emplacement définitif , encore que .... ce n'était jamais définitif  !!!!

 Où est la vérité  ??? on ne le saura peut-être jamais.....

jeudi 19 juillet 2018

L'écriture pascuane

Pas vraiment des controverses mais en tout cas des débats sur la lecture du

rongorongo, qui n'est à ce jour pas encore  déchiffré : un miracle qu'elle ait

 existé et un autre que l'on ai pu la sauver. 

En effet, dés 1866, le premier missionnaire chrétien adresse un rapport à ses

 supérieurs relatant l'existence dans toutes les cases de l'île de tablettes

recouvertes de hiéroglyphes  ; le hasard faisant bien les choses des rapanui

 convertis offrent à l'évêque de Tahiti une pelote de cheveux de femmes

pascuanes, qui une fois déroulée présente une tablette couverte de signes sur les

deux faces
.
 L'évêque percevant la valeur de cette tablette prie ses missionaires  de les

rassembler, tache devenue presqu'impossible car ces tablettes font alors l'objet

  d'allume-feu ; ce qui permet à la Congrégation des Sacrés-Coeurs de Rome d'en

 conserver cinq, dont la tablette dite échancrée pour avoir été en partie

 consumée  : à titre indicatif celle-ci  en Podocarpus sp,  cf, Latifolia, porte 270

 glyphes.

Je vous communique  leur localisation pour aller les admirer.

- Trois au British Museum de Londres en Thespesia populnea

- Deux au Musée d'Ethnographie de Vienne,  Thespesia et podocarpus

- Deux au Musée Pierre-le-Grand à St Pétersbourg,  idem

-Quatre au Bernice Pauahi Bishop d'Honolulu, bois non identifié

- Une au Musée Américain d'histoire naturelle, New-York probablement en Toromiro

- Deux : Thespesia et Podocarpus au Musée d'histoire naturelle de Washington

- Trois à Santiago au Musée d'histoire naturelle

- Une à Berlin au Musée ethnologique

 - Une au Quai Branly à Paris et de taille puisqu'il s'agit de la tabatière en Proteaceae

Le corpus de ces rongorongo se monte à environ quatorze mille cin cents glyphes.

 le glyphe rose est un reflet

          la tablette "échancrée" malheureusement aussi avec des reflets

 Tepano Jaussen  (l'évêque) approfondit encore sa recherche en interrogeant

 Metoro Aruky Kurenga qui, connaisseur et lecteur de ces tablettes donna des

indications  précieuses : lecture de gauche à droite et de bas en haut,  ordre de

lecture appelé "boustrophédon" mais ici cela se complique avec une lecture

 inversée à laquelle vous pouvez vous exercer sur un fac-similé.

Il faut savoir que deux chercheurs parmi beaucoup d'autres se sont penchés sur

 ce rongorongo,  deux lycéens de Léningrad à la veille de la Seconde guerre

 mondiale ; l'observation des deux tablettes avec la photo de celle de Londres

leur permit de découvrir qu'il s'agissait du même texte à quelques variantes

près : on parle donc de deux écoles de recherche  : de Léningrad et de

 Hambourg avec Thomas Barthel. C'est Yury Knorozov, spécialiste de l'écriture

 maya qui a travaillé sur son déchiffrement.   On trouve quelques publications

 de Boris Kudryavtsev et Irina Fedorova.  Les russes proposent  que le contenu

 des tablettes soit une généalogie et il faut souligner que Thomas Barthel à

Tübingen arrive à la même conclusion.

 Les travaux en cours de plusieurs chercheurs  laissent aux ethnographes

  l'espoir d'un déchiffrement total...... un jour !!

Et pour ce qui est de la datation au carbone 14, Catherine et Michel Orliac qui

ont étudié la tablette de Léningrad, la situent entre 1640 et 1740.

La première occupation de l'île remontant aux environs de l'an 600.


              Mais les Rapanui avaient auparavant fait usage de pétroglyphes



  galets au caractère sacré portant la représentation d'animaux marins de

 symboles ou d'homme-oiseau :




https://www.iledepaquesexpo.fr/fr/figeac-musee-champollion-les-bois-parlants

mercredi 18 juillet 2018

L'Ile de Pâques

On ne survole pas  son histoire  en un rien de temps, mais peu à peu on rentre

 dans le fil du sujet..... même si, de façon lanscinante, reviennent les idées

 préconçues, en tout cas,  en ce qui concerne la disparition de la forêt.  

Mais les réponses sont là et grâce à l'archéologie, elles s'affinent de jours en

 jours. je vous parlais de ces trocs de statuettes et c'est ce qu'il y a de plus 

stupéfiant (à mon sens) dans cette exposition avec notamment l'écriture dont

 je vous parlerai plus tard.

Ces statuettes sont l'oeuvre de la classe des aristocrates et bien antérieure par 

conséquent à l'arrivée  des premiers explorateurs, même si, comme me  le 

faisait  remarquer la personne accréditée, en charge de la visite de l'exposition,

certaines sont plus récentes, en tout cas l'une d'entre elle et cela saute aux

 yeux car elle n'en a pas la finesse.  (première, ci-dessous)

La pénombre ambiante, les reflets, ne facilitent pas la prise des photos  et 

encore moins les fiches quasiment illisibles. 

Ces moai kavakava sont généralement sculptés  dans le Sophora toromiro avec

 des yeux  en os et d'obsidienne issus d'anciennes collections particulières dont 

celles d' André Breton et René Gaffé ou de Pierre Loti .

Mention spéciale au Reimiro, dont vous pouvez voir un exemplaire au Musée du

 Quai Branly à Paris : celui qui est conservé à Londres est en Thespesia 

populnea (bois de rose).  Pectoral, synonyme  d'autorité, porté par les chefs

il  figure sur le drapeau pascuan. 





















 tige de Toromiro dont les racines tortureuses étaient souvent mises à profit pour la sculpture


















                                                                              Reimiro




                           Moai tangata moka

 Bâton (ua)

                                                                                            Paoa



Vous avez sans doute hâte que je vous parle  des grands moai ... ah ah ah  !!!

ce n'était que sous cette forme que l'on connaissait l'ile de Pâques !!!!







































                       Tahonga











ci-contre hameçon en basalte ancienne collection du capitaine de frégate Jean Albert Riondel









                                         à suivre

  Poème d'André Breton.                       

   Rano Raraku  (volcan carrière de l'île)



Que c'est beau le monde


La Grèce n'a jamais existé


Ils ne passeront pas

Mon cheval trouve son picotin dans le cratère

Des hommes-oiseaux des nageurs courbes

Volètent autour de ma tête car

C'est moi aussi

Qui suis là

Aux trois quarts enlisé

Plaisantant les ethnologues

Dans l'amicale nuit du Sud

Ils ne passeront pas

La plaine est immense

Ceux qui s'avancent sont ridicules

Les hautes images sont tombées.

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01147860/document