Revenons sur quelques précisions, entre autres le rôle du safran qui teinte le voile de la mariée : le crocus sativus était bien connu des grecs pour ses propriétés tinctoriales (Krokos). On l'a utilisé pour vêtir de la "crocote" les jeunes Athéniennes qui s'isolent dans le sanctuaire d'Artémis avant de se considérer en âge de se marier.
Mais aussi pour ses vertus médicinales.
Le parfum fait aussi partie de la fête (Aristophane dans" l'Assemblée des femmes" souligne "une femme ne se fait-elle pas baiser sans parfum".
L'aryballe à écailles ci-dessous à droite est d'origine corinthienne
La cruche à anses ci-dessus est une Oenochoé attique. Manière du Peintre de Maidias
Gros plan sur l 'amphore attique à figures noires. Les femmes portent sur leur tête des "liknon" paniers utilisés dans diverses circonstances, ici pour porter les cadeaux de la mariée, mais aussi lors des fêtes dionysiaques ou pour porter les objets du sacrifice.
Les deux personnages masculins sont imberbes et vêtus de "l'himation" et du "chiton", les chevaux tirent un bige, signe de richesse de l'époux
Les sacrifices aux Dieux sont aussi un pan important de la vie des grecs anciens, nous aborderons ce sujet demain.
Commissariat général : Evelyne Ugaglia.
Conservateur en chef du Patrimoine. Directrice du Musée Saint Raymond .
Claudine Jacquet : Assistante principale de conservation du Patrimoine
Régisseur des collections, musée St Raymond
Commissariat scientifique : Adeline Grand-Clément
Maître de conférences en Histoire grecque.
Université de Toulouse 2 Jean-Jaurès
Laboratoire PLH-ERASME
Amandine Declercq : Médiatrice scientifique, membre associé de PLH-ERASME
Ghislaine Vandensteendam : Professeur de musique et d'histoire de la musique
musicothérapeute : membre associé PLh-ERASME et IRPALL université Toulouse 2 Jean-Jaurès
Cette exposition a reçu le label Exposition d'intérêt national avec la participation exceptionnelle du Musée du Louvre.
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