Le "zheng" est beaucoup plus petit 13,5x30,5 catalogué dans "cloches" il est à percussion comme ce précédent, datant de l'époque Ming XIV-XVII ème siècle.
il est ici posé à l'envers.
Les "zheng" étaient utilisés dans l'armée dont il rythmaient la marche
Il est aussi appellé "dingning" Son unique décoration réside dans les séries de protubérances disposées par trois pour obtenir le chiffre neuf, chiffre mystique du bouddhisme.Le neuf représente l'aboutissement idéal, la plus haute perfection avant l'Extinction, le nombre dix étant le "nirvana".
L'utilisation des reliefs par neuf est extrémement fréquente dans la décoration des cloches chinoises.
Cette cloche est une cloche de temple, en bronze sans battant : décors floraux et animaliers. La queue de la divinité monstrueuse qui la surmonte servait à sa suspension.
On lui prête des vertus protectrices.; elles semblent avoir le même rôle en Indonésie que les "cloches du Malin" en Europe, au Moyen Age.
La fonction centrifuge est évidente, leur tintement éloigne les mauvais esprits et les divinités du mal.
Voici un objet tout à fait remarquable c'est un gong en bois laqué rouge du Japon au XIX éme siècle. 20x 22x15 cm : un "Moku-gyo".
Cette cloche bouddhique en bois est battue avec une baguette par celui qui fait la prière, pour éveiller l'attention de Bouddha.
Le nom de "moku-gyo" ( moku, bois - gyo poisson) est motivé par la forme particulière de l'anse qui, de temps immémorial, représente toujours deux têtes stylisées de poissons ; parfois même la cloche entière est modelée en forme de deux grosses têtes de poissons ou représente un poisson entier, très ventru et recourbé en rond.
Le sens symbolique de la forme de cette cloche, si fidèlement conservée depuis des siècles, est expliqué comme suit dans les anciens écrits bouddhistes : le poisson est un être qui ne dort jamais, qui reste en éveil jour et nuit ; de même le bouddhiste en entendant le son du moku-gyo doit garder en mémoire que, pour recevoir tous les bienfaits de la religion, il lui toujours posséder un esprit éveillé et de l'énergie corporelle, comme le poisson.
L'équivalent chinois est appellé "mu yu" , il accompagne la récitation des textes bouddhiques, les "baojuan", les précieux rouleaux : il représente le poisson qui avala les textes sacrès qu'un moine ramena des Indes.
Pour les lui faire recracher, on frappa le poisson avec un bâton.
A sa gauche un "Ton kutsu" boite à tabac. Japon aussi, même époque en bois sculpté représentant un "moku-gyo" orné d'un gong et d'un "tsuzumi" en métal, instruments qui scandent les strophes chantées des moines.
(encore désolée pour les reflets)
L'"Ojimé" en ivoire représente un crâne, rappel de la mort présente chez tous les mystiques.
Le "netsuké en bois représente une bougie se consumant, rappel de la brièveté de la vie.
Il est signé de HIDARI-ISSAN et date des années 1840.
Cet objet a dû être fabriqué pour un moine bouddhiste
enfin une sans reflet !!!
ce "Jang" ou cloche à griffes du XIX ème siècle vient de l'Inde : c'est une cloche-grelot qui posséde un important battant, boule de bronze suspendue à un crochet.
Ces cloches furent longtemps en usage au sud de l'Inde pour le harnachement de parade des éléphants.
C'sst sans doute pourquoi on les trouve désormais suspendues dans les temples ou les sanctuaires dédiés ou consacrés à Ganesa, le chef des troupes célestes, le dieu à tête d'éléphant.
Pour accompagner les prières, on brise volontairement trois des griffes afin de pouvoir tinter la cloche en actionnant la boule du battant avec deux doigts.
Départ pour le Viêt -Nam avec cette cloche d'appel du XVIII ème : Saïgon.
Cloche en bronze copie d'une cloche chinoise (type Zhong) du XV ème siècle
Support en bois de rose, soutenue par deux chauves-souris en bronze, symbole vietnamien de porte-bonheur
cloche 13,2x20 cm support 34x37 cm
On reste sur ce porte-bonheur !!!! ?
Vous remarquerez une fois de plus les protubérances trois fois trois .
Je n'avance pas vite dans cette présentation, il me faut chaque fois retrouver les notes prises et les réattribuer aux photos tirées
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