Mais je préférerais "les sacrifices", en effet, toutes les occasions sont bonnes pour s'attirer les faveurs des Dieux.
Comme pour le mariage, les requérants se déplacent en cortège de préférence vers le "temenos" le sanctuaire, soit un bâtiment dédié ou bien dans la campagne pourvu qu'y soit construit un autel.
Autre condtion impérative, la purification : nous l'avons vu pour le mariage, il en est ainsi pour tout ce qui a trait à la cérémonie du sacrifice, sanglant, qui est nécessaire pour l'harmonie du "Kosmos".
Fumigations, offrande variées, de fruits, de céréales, le sang qui coule, (bovins, ovins ou même gallinacés selon la fortune) le vin offert en libations suivi des effluves des chairs grillées que les vivants partagent avec les dieux, sont avec la musique l'occasion de fêtes "homériques".
Au fait, l'expression vient-elles de ces descriptions qu'Homère relate ? dans son Odyssée.
J'ai beaucoup tourné autour de l'olivier ou des tissus sont aussi accrochés, autour des offrandes de céréales....
Je vous l'ai dit, c'est un temps "d'immersion" dans toutes ces coutumes que vous vivez au sein de cette exposition ; la musique vous accompagne en permanence, pour un peu vous invoqueriez Déméter !!!
Une fois encore les scènes qui figuent sur les contenants nous renseignent sur les modalités des sacrifices et ils sont nombreux.
Cette statuette conservée au Louvre provient de Mysie en Turquie trouvée dans la nécropole de Myrina lors de Fouilles de l'Ecole Française d'Athènes en 1883.
Cette jeune fille en terre cuite verse l'huile parfumée de son alabastre sur un petit brasero garni sans doute de fruits : cette libation fera monter au ciel le parfum de son offrande..
Il en est de même pour la suivante, en provenance du Louvre aussi , cette terre cuite est d'origine de Béotie, on n'en sait pas plus, mais la phiale et l'oenochoé de part et d'autre dans chacune de ses mains renseignent parfaitement sur les objets utilisés pour les libations.
Sur la grande hydrie présentée derrière elle contenant de l'eau ,on peut voir le large autel d'où s'élèvent des flammes : c'est à un couple qui s'adonne à cette libation sans doute pour obtenir les faveurs d'un dieu à leur encontre.
Elle appartient au Musée St Raymond et vient d'Attique.
Celle qui trône au centre de cette photo est magnifique, sans doute pour la finesse de son décor très descriptif elle a été l'objet de toutes mes attentions.
Identifiée comme issue d'Etrurie en Italie à Caere (Cerveteri).
On l'attribue au Peintre ionien du nord installé en Etrurie dit Peintre du Louvre.
Il va me falloir me pencher sur ces identifications de peintre comme ici Peintre du Louvre comme nous avons vu Peintre de Léningrad.
Qui ? pourquoi ?
Bref ce vase porte par sa "facture " la signature de ces peintres ioniens qui s'installèrent en Etrurie aprés la guerre Greco-Etrusque et la bataille d'Alalia.
Son descriptif détaillé nécessitera de ma part un certain temps .
Voyez-le déjà au travers de ses dessins.
Attention !!
le prêt est consenti par le Museo Nazional Etrusco di Villa Giulia, Rome
J'imagine les précautions d'emballage et de transport !!
Ce descriptif, je vous le donnerai dans la journée.
Si ces vases me plongent dans l'univers chaleureux de la Méditerranée, j'ai ce matin les pieds dans la neige.
Je me demande si j'aurai envie de verser sur mon feu quelques huiles odorantes.
Je pense plutôt à quérir la
couronne de l'Avent dont j'allumerai Dimanche la première bougie dédiée à notre Dieu.
Mais ne fallait-il pas un autre sacrifice, que le sang coule, en réconciliation avec le dieu du ciel et nous nous préparons à fêter la naissance de cette victime concentante.
c'est bien un labyrinthe qui figure sous chaque anse.
Le cortège est conduit par Hébé qui incite Héraclès à prendre place sur le char pour l'arracher à sa condition humaine : Hermès messager de Zeus et psychopompe se retourne vers Iris messagère d'Héra que l'on peut identifier à ses longues ailes. Cortège nuptial s'il en faut car Hébé est la future épouse céleste d'Héraclès.
à suivre
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