En info matinale, je reçois l'annonce de la construction d'un "périphérique " au Tibet !
Nous nous acheminons doucement vers la fin de cette série d'articles consacrés au Bouddhisme Tibétain, initiation à une culture où je n'ai pas trop insisté sur la représentation des thangkas, à la lecture sans doute un peu ardue pour ceux qui n'en ont pas l'habitude.
Je dois cependant vous montrer le plus ancien de la Collection du Musée Labit, où je me rendrai cette fin de semaine :
Drapeaux à prières au bord du lac Kathag: Yukam : Sikkim. Inde
à Toulouse.
C'est à l'issue d'une année d'études à l'Institut de Science et de Théologie des Religions à Toulouse que j'avais présenté un rapport de fin d'études, évidemment sur l'art .... du Bouddhisme dans la construction du Temple de Borobodur.
J'avais conclu par un emprunt aux "Voies du Silence" d'André Malraux :
"L'art est l'âme du passé au sens où chaque religion antique fut une âme du monde.
La leçon des Boudhas de Nara ou celle des danses çivaites n 'est pas une leçon de bouddhisme ou d'hindouisme.
Et le Musée Imaginaire est la suggestion d'un vaste possible projeté par le passé, la révélation de fragments perdus de l'obsédante plénitude humaine, unis dans la communauté de leur présence invaincue.
Chacun des chefs-d'oeuvre est une purification du monde, mais leur leçon commune est celle de leur existence, et la victoire de chaque artiste sur sa servitude rejoint dans un immense déploiement, celle de l'art sur le destin de l'humanité.
L'art est un anti-destin "
Et j'avais insisté sur le fait qu'à mon sens, l'architecture de Borobodur est une leçon de bouddhisme.
Tout comme l'art des cathédrales est une leçon de la religion chrétienne.
http://whc.unesco.org/fr/list/592/
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