mardi 4 février 2020

Festival des lanternes

 Eteintes, envolées, rangées pour un autre pays, les lanternes chinoises !!

et je dirai à temps !!!.....

toutefois il serait dommage de ne pas vous montrer l'évocation des vins de 

Gaillac  avant de passer à d'autres sujets.


















                        https://www.youtube.com/watch?v=7FT13s08KXA

GAILLAC

A mi-chemin entre Toulouse et la cité épiscopale d’Albi, patrimoine mondial de l’Unesco, Gaillac est la troisième ville du Tarn au cœur d’une agglomération de 70 000 habitants et de la région Occitanie Pyrénées-Méditerranées qui compte 7,7 millions d’habitants. Cité millénaire, cœur de vignoble, Gaillac est une ville d’art dont la riche histoire est intimement liée au vignoble, le plus ancien de France, célèbre pour ses vins du coq. Le vignoble aux vins d’appellation d’origine, dont un labellisé « vendanges tardives » font référence sur les tables françaises et  dans le monde. Gaillac a été labellisée Ville d’art et d’histoire par le Ministère de la Culture en 2018.

GAILLAC, VILLE ATTRACTIVE ENTRE VIGNOBLE ET BASTIDES

Pays du vignoble et des bastides, les paysages Gaillacois attirent de nombreux visiteurs qui apprécient la douceur de vivre de celle que l’on appelle « la petite toscane » avec ses ruelles médiévales, ses édifices de briques, son patrimoine et ses places typiques d’une ville du sud. Ville attractive, Gaillac accueille chaque année plus de 100 000 visiteurs lors des nombreux festivals d’envergure nationale, expositions et événements culturels et sportifs. Jumelée avec Caspe, en Aragon et Santa Maria a Vico au sud de l’Italie, Gaillac est jumelée avec avec la Ville de Zigong dans la province du Sichuan, berceau du Festival des lanternes depuis décembre 2018. Fruit de cette riche coopération culturelle, qui a aussi permis à Gaillac d’accueillir une exposition internationale des Trésors du Musée de Pékin en 2018, Gaillac a accueilli le Festival international des lanternes en avant-première européenne en 2017, il est désormais l’un des plus grands festivals des lanternes créé hors de Chine.

UNE COOPÉRATION SINO-GAILLICOISE QUI GRANDIT…

C’est par le biais d’une coopération culturelle entre le musées de beaux-arts de Gaillac et le Musée d’art de Pékin que l’histoire entre Gaillac et la Chine a commencé à s’écrire…quoique, pas vraiment puisqu’au XIXè siècle déjà, Antoine Gaubil, astronome et historien né à Gaillac, mort à Pékin établissait les liens entre les deux pays. C’est dans le cadre de son jumelage avec la ville de Zigong dans la province du Sichuan que Gaillac a engagé de nouvelles relations : la ville a participé au Tournoi International de Football junior de Meishan, la communauté d’agglomération a tenu le pavillon français au salon agro-alimentaire Anufood et les vignerons Gaillacois ont été invités d’honneur du Salon du thé et des alcools de Yibin. Le Festival des lanternes, né à Zigong, a naturellement fait sa première représentation en Europe à Gaillac, sa ville jumelle.

vendredi 31 janvier 2020

Silène à la sauce gaillacoise




 A la suite des grands maîtres, Louis Cabanes  a peint ce" Triomphe de Silène"

                           https://mythologica.fr/grec/silene.htm

https://www.arcadja.com/auctions/fr/cabanes_louis_francois/artiste/4433/


Divers outils de tonnelier gaillacois provenant d'une maison  du quartier Saint 

Michel 

 http://laguignette.canalblog.com/pages/page-6---les-outils-du-tonnelier---/33055299.html








           De Louis Cabanes aussi cette "Grande Scène de vendange "
   
  on peut y remarquer les comportes généralement de 30 litres de raisin

Dans tout le Midi, l'on a coutume de nommer "semaillier" celui qui fabrique les

 comportes.




Nous avons là une scène du labour des vignes à l'aide de la traction animale 

 que ce soit les attelages des célèbres boeufs gascons ou du cheval.

(à laquelle on revient d'ailleurs, moins destructifs des terrains que les tracteurs)

c'est une belle série consacrée à la vigne, de Louis Cabanel que l'on pourrait 

classer aussi comme "orientaliste" 



Dans le port de Gaillac les gabares ne chargeaient pas que des tonneaux de vin

          toutes les autres marchandises à l'export étaient pesées

    balances à plateaux, balances romaines et poulies XVIII ème XIX ème siècles














à titre indicatif aussi la

vendangeuse porte le

traditionnel chapeau de

la région toulousaine



https://www.chapellerie-traclet.com/fr/chapeaux-de-paille/503-chapeau-toulousain.html#/bandeau-noir









    J'allais souvent au Musée des Arts et traditions populaires parisien  fermé

        désormais, les collections ont été transférées au Mucem de Marseille.

                          https://mucemlab.hypotheses.org/321









jeudi 30 janvier 2020

L'art du vin


 Voilà le plus vaste sujet  commun à de multiples régions de notre planète, le 

plus ancien aussi depuis son commerce dans les amphores méditerranéennes.
 
Sa culture nécessite toutefois certaines conditions climatiques et les 

caractéristiques des terroirs lui en procurent tous leurs caractères.







 Très présent sur nos tables mais aussi en littérature en peinture et dans son

 contenant,  le verre, où nos verriers lui donnent toute forme susceptible de

mettre ses robes en valeur.


                       https://www.musee-virtuel-vin.fr/

Dans mon Sud-Ouest natal d'Est en Ouest, les crus sont nombreux  depuis les

 Corbières  jusqu'au Bordelais en passant par le Jurançon cher à Henry IV.

 Je vous parlerai ce matin du Gaillacois, puisque je m'y trouvais il y a peu de 

temps. Les premiers à y cultiver la vigne et peut-être plus anciennement encore

 sont les Romains.

            http://www.vins-gaillac-vayssette.com/les-vins-de-gaillac


et c'est précisément dans l'abbaye St Michel et son musée que je vous amène.



                    cette mosaïque romaine a été trouvée sur place




Les barriques étaient transportées sur des gabares adaptées aux voies 

navigables  (nous l'avons vu précédemment pour les vins du Douro, l'été dernier)


 en voici une, maquette de la Compagnie du Tarn ayant appartenu au maître de 

bateau Durban

      http://entretarnetdadou.fr/gaillac-en-naviguant-sur-le-tarn/




 Dans la demi-obscurité de la cave les outils du vigneron sont exposés 


            taille de la vigne, sulfatage


 en toute quiètude d'ailleurs car j'y étais bien seule et l'ombre des sécateurs 

n'était pas menaçante



           l'ensemble du matériel nécessaire à la viticulture a certes évolué


 Aucun recul possible pour les toiles de Louis Cabanes (1867-1947) autrefois 

    exposées dans la salle de réunion de la cave coopérative Saint Michel



                 ici "le Soufrage"


                                                                                          à suivre

mercredi 29 janvier 2020

Mister Freeze Hall 2

 C'était la fête au hall2  qui a sans doute d'autres fonctions : spectacle de

danse, sono à fond et petits skateurs

                                                            Vit et travaille à Toulouse

100 TAUR est un plasticien, peintre, graffeur et sculpteur toulousain qui produit 

une oeuvre onirique et fantastique.

Sa fascination pour la nature et pour les mythologies du monde est saisissante 


sur les fresques d’animaux géants au Muséum de Toulouse par exemple ou sur 

ses montres au Musée des Augustins de Toulouse.

On classe souvent son oeuvre protéiforme dans la famille du low-brow, ou pop 


surréalisme, culture populaire underground née aux États-Unis, en marge des 

circuits académiques. Ses influences sont foisonnantes : littérature fantastique, 

personnages de fiction, mythologie grecque, livres d’anatomie. De Bob l’éponge

 aux films de Murnau, de Centaure aux Chevaliers du Zodiaque, d’Edgar Allan

 Poe à Star Wars. D’abord figure du graff on retrouve ses réalisations un peu 

partout en Europe et aux États-Unis.








                                                                      Maye

Victorien Liria, alias Maye, est né à Sète en 1990. Passionné par le dessin, il 

s’exprime d’abord dans les rues de Montpellier avec le graffiti où il développe 

une recherche autour du lettrage depuis 2004. Influencé par la scène locale, il 

profite de chaque rencontre pour poursuivre son apprentissage et réussit à se 

faire une place parmi ses pairs. Sa détermination et son talent lui permettent de

 rapidement s’améliorer sur les murs.
 
Autodidacte en peinture, Maye passe du mur à la toile en 2013. Il travaille sur 

ces deux pratiques de manière complémentaire. La peinture sur toile lui permet

 d’utiliser les expérimentations qu’il a développées sur des supports éphémères 

et de commencer à construire son oeuvre de manière pérenne. Contrairement

 au mur, la toile étant faite pour durer, il en profite pour y déployer son goût du 

détail et de la narration.

Son travail sur toile nous fait voyager à travers des scènes allégoriques

, inspirées de ses expériences personnelles, de ses souvenirs et nourries par 

son imagination. Perfectionniste, Maye aime jouer avec la profondeur de 

l’image, les effets de lumière et les matières pour créer ses paysages où la 

nature vient recouvrir les ruines d’un monde futuriste. La confrontation entre la 

technologie et une végétation luxuriante nous rappelle la fragilité de la relation

 entre l’Homme et la nature.

Ses décors sont habités par des personnages longilignes, souples et courbés. 

Leurs vêtements très détaillés laissent apparaître en partie leur corps à demi 

mécanique. A l’image de leur environnement, ces femmes et ces hommes sont 

composés d’éléments naturels et artificiels. L’interaction épanouie entre ces 

figures humaines et les animaux qui les entourent contraste avec le chaos 

ambiant et apporte une touche d’espoir. On retrouve cet optimisme aussi dans 

son utilisation de couleurs pastel, dont la chaleur et la lumière jaillissent par 

endroit.





mardi 28 janvier 2020

suite
























































Je vous entraînerai demain dans le Hall2 : les lieux ne sont pas aussi vastes

que les anciennes usines Latécoère à Montaudran ; fidèle adepte des "trompe

l'oeil ", je ne veux pas mélanger les genres.

 Très attentive aussi aux variantes que les cieux nous offrent parfois, je ne peux 

qu'être admirative du travail de Primard.


                   coucher de soleil à Donostia décembre 2019 photo Isarde