danse, sono à fond et petits skateurs
Vit et travaille à Toulouse
100 TAUR est un plasticien, peintre, graffeur et sculpteur toulousain qui produit
une oeuvre onirique et fantastique.
Sa fascination pour la nature et pour les mythologies du monde est saisissante
sur les fresques d’animaux géants au Muséum de Toulouse par exemple ou sur
ses montres au Musée des Augustins de Toulouse.
On classe souvent son oeuvre protéiforme dans la famille du low-brow, ou pop
surréalisme, culture populaire underground née aux États-Unis, en marge des
circuits académiques. Ses influences sont foisonnantes : littérature fantastique,
personnages de fiction, mythologie grecque, livres d’anatomie. De Bob l’éponge
aux films de Murnau, de Centaure aux Chevaliers du Zodiaque, d’Edgar Allan
Poe à Star Wars. D’abord figure du graff on retrouve ses réalisations un peu
partout en Europe et aux États-Unis.
Maye
Victorien
Liria, alias Maye, est né à Sète en 1990. Passionné par le dessin, il s’exprime d’abord dans les rues de Montpellier avec le graffiti où il développe
une recherche autour du lettrage depuis 2004. Influencé par la scène locale, il
profite de chaque rencontre pour poursuivre son apprentissage et réussit à se
faire une place parmi ses pairs. Sa détermination et son talent lui permettent de
rapidement s’améliorer sur les murs.
Autodidacte en peinture, Maye passe du mur à la toile en 2013. Il travaille sur
ces deux pratiques de manière complémentaire. La peinture sur toile lui permet
d’utiliser les expérimentations qu’il a développées sur des supports éphémères
et de commencer à construire son oeuvre de manière pérenne. Contrairement
au mur, la toile étant faite pour durer, il en profite pour y déployer son goût du
détail et de la narration.
Son travail sur toile nous fait voyager à travers des scènes allégoriques
, inspirées de ses expériences personnelles, de ses souvenirs et nourries par
son imagination. Perfectionniste, Maye aime jouer avec la profondeur de
l’image, les effets de lumière et les matières pour créer ses paysages où la
nature vient recouvrir les ruines d’un monde futuriste. La confrontation entre la
technologie et une végétation luxuriante nous rappelle la fragilité de la relation
entre l’Homme et la nature.
Ses décors sont habités par des personnages longilignes, souples et courbés.
Leurs vêtements très détaillés laissent apparaître en partie leur corps à demi
mécanique. A l’image de leur environnement, ces femmes et ces hommes sont
composés d’éléments naturels et artificiels. L’interaction épanouie entre ces
figures humaines et les animaux qui les entourent contraste avec le chaos
ambiant et apporte une touche d’espoir. On retrouve cet optimisme aussi dans
son utilisation de couleurs pastel, dont la chaleur et la lumière jaillissent par
endroit.
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